Stade Rodez Aveyron basket : « Chronique d’une mort annoncée ! »

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    Stade Rodez Aveyron basket : « Chronique d’une mort annoncée ! »
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Centre Presse / Rui Dos Santos

La formule est de Stéphane Mazars. Elle n’est pas très originale, puisqu’elle reprend le titre d’un célèbre film, mais, de l’avis même de l’adjoint aux sports à la mairie de Rodez, « on savait que le couperet tomberait tôt ou tard ».

Pour lui, « ce n’est pas une surprise » : « Des dirigeants sont venus nous voir il y a quelques semaines pour tirer le signal d’alarme ». Moins d’un an après le rugby, c’est donc le basket ruthénois qui traverse une délicate zone de turbulences.

« Les responsables que nous avons rencontrés ne nous ont pas demandé de mettre la main à la poche mais, par le passé, nous avons souvent eu le sentiment qu’on nous vendait de la poudre aux yeux », glisse l’élu. Et de poursuivre : « On ne peut que regretter cette liquidation judiciaire mais les dirigeants ne sont pas assez attentifs au tableau de bord financier ».

Si les salaires vont être honorés grâce aux assurances (AGS), les créanciers devraient rester sur le carreau. Entraîneur (en fin de contrat) de l’équipe masculine en Nationale 3 depuis deux ans, Willy Sénégal n’est pas surpris, même s’il a appris la nouvelle par la presse : « On subit la décision mais, de toute façon, on a toujours subi la situation ».

Et de regretter : « Pas grand chose n’a transpiré à l’extérieur mais il faut savoir qu’il n’y a pas eu davantage de communication en interne ». Pour lui, l’aventure ruthénoise est terminée : « Je ne resterai pas, je suis à la recherche d’un club. J’ai des contacts avec des clubs de N2, de Prénational, des centres de formation. Mais, rien n’est signé ; je suis en stand-by. La division est importante mais je cherche surtout un niveau qui puisse me salarier ».

Willy Sénégal a pris un peu de distance avec Rodez pour s’installer dans une métropole du sud-ouest. Il reviendra car son contrat court jusqu’en août et il devra « surement signer quelques documents » car son salaire n’est plus versé depuis mars.

Matija Sagadin n’est pas encore parti mais il se pose beaucoup de questions : « Cela fait dix ans que je suis fidèle à Rodez et je comptais finir ma carrière ici. Les cartes sont redistribuées et, du coup, je m’interroge. J’ai besoin de stabilité, d’en savoir plus sur ma reconversion, sur le rôle que je peux jouer à moyen et à long terme dans ce club ». « ça fait drôle d’apprendre ça car il y avait une dynamique, mais aussi des bénévoles qui donnaient beaucoup de leur temps, souligne le capitaine. C’est un peu le chantier et ça fait mal au cœur ! ». Et de demander : « Qui va reprendre le club ? ».

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