Olivier Ferrand (Roc Handball) : « La N2, ce ne serait pas une catastrophe en soi »

  • Olivier Ferrand. JLB
    Olivier Ferrand. JLB
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Centre Presse / Aurélien Parayre

Votre Roc, premier relégable, est obligé de gagner ce samedi soir à l’Amphithéâtre face à Saint-Valéry-en-Caux (2e) ; mais il doit aussi espérer une défaite de Créteil II (premier non relégable) à Pau-Nousty (6e) pour ne pas descendre en N2. Dans quel état êtes-vous ?

Je suis relativement serein dans la mesure où on a réalisé une très belle saison au regard du format de ce championnat assez bizarre. En prenant en compte aussi la poule dans laquelle on est tombé, extrêmement relevée. Surtout avec ces déplacements très longs générateurs de fatigue. Là aussi, quand on regarde notre effectif, on ne peut pas dire que c’est une mauvaise saison en soi. Beaucoup de matches se sont joués à des détails, que l’on a payés chers. Mais je n’ai aucune crainte pour demain (ce soir, NDLR). Les joueurs vont jouer crânement leur vie (sic). Ça n’empêche pas que l’on est tributaire de ce qu’il se passe à Pau. Et je n’ai pas de doute : chez eux, les Palois ne lâcheront pas comme cela, pas plus que Saint-Valery chez nous, d’ailleurs.

Prenons l’hypothèse descente. Qu’est ce qu’impliquerait un retour en Nationale 2 ?

La N1, c’est très intéressant en termes de niveau de jeu, c’est aussi plus joli à regarder, naturellement. Mais la N2, ce ne serait pas une catastrophe en soi dans la mesure où nos jeunes auraient davantage de temps de jeu. Le recrutement sera réalisé selon le niveau auquel on évoluera. De toute façon, si on est raisonnable, quand on voit comment la N1 a grandi, avec notre pouvoir financier (le budget du club est d’environ 400 000 €, NDLR), ça devient très compliqué. Les budgets des équipes que l’on a affrontées cette année étaient en moyenne 1,5 ou 2 fois supérieurs au nôtre. Certaines équipes avaient quatre ou six joueurs pros dans leur effectif ; nous, on n’en avait qu’un seul, Domen (Poganik, pivot NDLR), car ça tient à sa nationalité (slovène, NDLR).

Justement, quelle position adopterez-vous en N2 en matière de budget ?

Ça ne devrait pas varier tant que cela, puisque seules les subventions des collectivités bougeront du fait des grilles selon les niveaux de jeu. Mais nos partenaires privés, dont l’investissement est en progression, ne devraient pas trop changer.

N’avez-vous pas, malgré tout, peur de la descente ?

Non, c’est une descente, point. C’est le sport, ça fait partie du jeu. Ça peut aussi servir à faire réfléchir, à rebondir.

En cas de N2 toujours, qu’en sera-t-il du coach, Milenko Kojic ?

“Micho” se plaît beaucoup ici, il s’est installé avec sa famille. On en a déjà parlé. Et on refera un point ensemble sous une dizaine de jours (pour rappel, le coach serbe est en CDI au club depuis 2012, NDLR).

Le club est-il en danger en cas de descente ?

Non. On a un passif financier avec la fédération. Il était de l’ordre de 70 000 €. On l’a comblé pour moitié la saison dernière. J’espère que l’autre moitié ou presque le sera cette saison. C’est d’ailleurs pour cela que le recrutement a été fait ainsi (restreint, NDLR) l’été dernier.

En N2 la saison prochaine, l’objectif serait de remonter tout de suite ?

Honnêtement, je ne sais pas. Tout le monde nous voit en N2. Mais déjà, on n’y est pas encore tant que le match n’est pas joué. Après, si on est en N2, l’objectif sera forcément le très haut de tableau.

Et à la tête du club, la double présidence tenue par vous et Jean-Louis Albouy subsisterait-elle en cas de descente ?

A priori, oui. Les deux sont partants pour continuer. Maintenant, on n’est jamais à l’abri. Il peut arriver quelqu’un de supplémentaire, quelqu’un qui a envie. Rien n’est figé.

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