Les métiers anciens à l’honneur, lors de la fête d’Anglars-Saint-Félix

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    Les métiers anciens à l’honneur, lors de la fête d’Anglars-Saint-Félix
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Centre Presse

La 27 ème édition de la fête d’Anglars s’est déroulée dimanche pour le plus grand plaisir des nombreux visiteurs. Cet évènement est devenu aux fils des ans une tradition annuelle reconnue au-delà des limites du département. Pour les habitants d’Anglars-Saint Félix, il représente un projet fédérateur autour d’une volonté de valoriser la vie du village et les métiers d’autrefois.

Ainsi toutes les générations participent à la fête et endossent un costume: les jeunes de l’école du village, les adultes, les anciens. Près de 300 figurants animaient les rues d’Anglars et les 55 stands proposés aux spectateurs.

« Les enfants prennent divers rôles en fonction de leurs âges comme écoliers, danseurs, enfants de cœurs, etc. », se rappelle Caroline, figurante depuis 23 ans. Sa mère et sa grand-mère se démènent quelques mètres plus loin pour la fabrication des « pets de nonnes », d’appétissants beignets.

Elles aussi se souviennent. La première fête remonte à 1991. Chaque année, le nombre de villageois investis a augmenté, « parce qu’ils se sont pris au jeu et que l’évènement rencontrait un important succès », précise Gaby. Pourquoi cette fête attire-t- elle autant les gens ? Pour certains, c’est une occasion de se souvenir de choses qu’ils ont vécu comme le témoigne avec émotion un couple de Villefranche.

Côté jeunesse, c’est plus de la curiosité. « Nous sommes venu voir quelque chose qui nous est inconnu », déclare une adolescente de passage en famille et originaire de Toulon. Le village s’est donc transformé le temps d’une journée pour un retour dans le passé. Une époque rendue vivante grâce à des reconstitutions de scènes du quotidien, des outils et des gestes au travail.

Ici, un groupe de femmes aère la laine de mouton avec une cardeuse pour garnir les matelas, là-bas des anciens battent les cartes lors d’une veillée. Les élèves, devant leur pupitre de bois, écrivent à la craie sur des ardoises. Le cordonnier rafistole à la main les souliers de cuir quand le sabotier sculpte le bois pour des esclops. « Il n’y a pas beaucoup de commandes », plaisante ce dernier. Personne ne lui a soufflé l’idée de les vendre sur Internet !

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