Rodez. Le premier salon d’art contemporain a pris ses marques

  • Les photos de stars deJean-Marie Périer, l’invité d‘honneur, ont attiré de nombreux regards.
    Les photos de stars deJean-Marie Périer, l’invité d‘honneur, ont attiré de nombreux regards.
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Centre Presse

Depuis hier après-midi, le premier salon d’art contemporain de Rodez a véritablement pris ses marques dans la nouvelle salle des fêtes. Après un démarrage en douceur, vendredi, un nombreux public de curieux et d’amateurs a parcouru, hier, les allées de ce salon proposé par le groupe La Dépêche, à travers sa filiale Dépêche Events. L’occasion d’apprécier de nombreuses œuvres dans une grande diversité artistique et un véritable foisonnement de formes et de couleurs.

Au centre de ce vaste espace où se côtoient artistes et galeristes, les clichés du photographe des stars Jean-Marie Périer, dont un portrait de Jean-Paul Gaultier en tenue papale, ont bien évidemment attiré de nombreux regards. Les mêmes regards se sont également posés sur les étonnantes sculptures, chevaux, taureaux, cyclistes et autres personnages célèbres, en feuilles d’aluminium et tissu trempé dans de la résine de l’Audois Suzonpoinchevalègre, un inconditionnel de Soulages, qui a d’ailleurs inspiré l’une de ses créations. Yann Argentin est un habitué des salons artistiques. Cet autodidacte périgourdin, ancien chef de chantier dans une entreprise de BTP, présente ses paysages urbains. Pendant longtemps, il a peint des paysages classiques.

Ayant l’impression de tourner quelque peu en rond, il a décidé de changer radicalement de style et de proposer une peinture beaucoup plus personnelle, plus inventive. Comme ces scènes de rues new-yorkaises pour lesquelles des photos fortement retravaillées à l’ordinateur lui servent de point de départ. « Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est le travail de la lumière, et le bleu de Prusse me permet de jouer sur les contrastes », explique-t-il, pendant qu’un jeune visiteur s’essaye non loin de là à la peinture virtuelle. Plusieurs galeristes sont également présents. à l’image des Aveyronnais Pol Lemétais, de Saint-Sever-du-Moustier, qui présente notamment des portraits de familles du Ruthénois Didier Estival, ou d’Yves Thévenot de la galerie ruthénoise Artives, qui propose des estampes de Soulages. « C’est une bonne initiative. Il serait dommage de ne pas y participer, souligne le galeriste de la rue de l’Abbé-Bessou. Rodez a besoin d’un rendez-vous annuel en complément du musée Soulages. » C’est fait.

Le salon se poursuit ce dimanche 2 juillet, jusqu’à 18 heures. Entrée : 5 €, tarif réduit, 3 €, gratuit pour les enfants. Restauration sur place.

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