Des surprises et des nouveautés au menu de l’Aveyronnaise Classic 2017

  • Marc Bourgeois est là pour défendre son titre.         Serge Carrière
    Marc Bourgeois est là pour défendre son titre. Serge Carrière
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Centre Presse / Rui Dos Santos

C’est reparti pour un tour... de l’Aveyron. Les quelque 400 engagés, 381 très précisément, de la 15e édition de l’Aveyronnaise Classic se sont élancés ce matin de Salles-Curan. Qui devient ville départ après avoir était ville étape lors de la cuvée 2016. Au terme de près de 200 kilomètres de liaison et quatre spéciales, les concurrents rejoindront cet après-midi Baraqueville, qui devient ville étape pour la première fois et qui proposera un cinquième secteur chronométré avec, pour le spectacle notamment, un départ groupé.

Demain, cap au nord du département pour rejoindre Laguiole au terme de 220 kilomètres où les pilotes en découdront sur les pistes vertes et rouges de la station de ski, transformées pour l’occasion en spéciale sur herbe. Pour l’ultime étape du samedi, les rescapés avaleront 160 kilomètres en direction d’Espeyrac, qui fait son entrée dans le giron de l’organisation de l’Aveyronnaise Classic Mutuelle des motards en accueillant le final et l’arrivée de cette classique ambulante.

Trois hommes pour une victoire

Quant aux surprises, et bien cela reste des surprises avec beaucoup de cadeaux du terroir (la première peut être dévoilée puisque chaque pilote a reçu hier au moment de l’engagement un couteau de Laguiole siglé à la 15e édition de l’épreuve) et une surprise culinaire gardée secrète du coté de Laguiole où ce sera également l’occasion de fêter les 70 ans du célèbre taureau qui orne la place centrale.

Coté sportif, peu de surprises en revanche à attendre puisque les spectateurs retrouveront les habituels candidats à la victoire : Marc Bourgeois (Yamaha, n° 1), triple détenteur du rendez-vous aveyronnais, Jérémy Tarroux (Sherco, n° 2), vainqueur en 2012 et 2013, ainsi que l’inusable Emmanuel Albepart (Yamaha, n° 3), lauréat en 2004 et 2005, et à cinq reprises sur le podium depuis (2e en 2009, 3e de 2012 à 2015). Du coté des régionaux de l’étape, Guillaume Pouzoulet (Sherco, n° 8) et Loïc Minaudier (KTM, n° 12) devraient jouer les places d’honneur.

« C’est un peu contraints et forcés que nous avons du changer de date »

Tout au long de ces trois journées, les après-midis seront animées par Air Globe et Julien Barthélémy avec ses mini-motos électriques à destination des pilotes en herbe. Quant aux soirées, c’est Julien Perret et son Urban trial show qui assurera un spectacle de trial acrobatique.

Enfin, en ce qui concerne le changement de date, si l’Aveyronnaise Classic se tient donc les 3, 4 et 5 août, en lieu et place des 17, 18 et 19 août, c’est tout simplement que la FIM (Fédération internationale de moto) a retenu la semaine suivante pour organiser les prestigieux ISDE (international six days of enduro) à Brive-la-Gaillarde.

Maintenir le calendrier traditionnel aurait privé l’Aveyronnaise Classic de nombreux pilotes dont la majorité des ténors de l’enduro hexagonal. « C’est un peu contraints et forcés que nous avons du changer de date », glisse Sylvain Evanno, le maître d’œuvre de la 15e Aveyronnaise avant d’ajouter : « L’année prochaine, nous retrouverons notre calendrier habituel ».

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