Oumar Gonzalez : « La rigueur, l’exigence, le travail, c’est ce que j’aime »

Oumar, comment s’est effectuée votre arrivée à Rodez ?

Le coach (Laurent Peyrelade, NDLR) m’a appelé et m’a dit qu’il était très intéressé par ma venue. ç’a été une source de motivation pour moi. J’ai pris des informations à propos du club et on m’a dit que ses valeurs étaient celles de la rigueur, de l’exigence et du travail. C’est ce que j’aime, ce qui fait partie de ma mentalité et ce qui m’a convaincu. En plus, je retrouve un niveau que je connais déjà.

Vous avez effectivement déjà évolué en National, l’an dernier, avec Épinal. Que retenez-vous de cette expérience ?

Le National se joue beaucoup sur les coups de pied arrêtés, l’impact physique et l’engagement. Les matches sont très serrés et les points valent très cher ; il ne nous en a d’ailleurs manqué qu’un seul pour réussir à nous maintenir. Il faut toujours se donner à fond et ne pas calculer. Les entraînements sont importants et on ne peut pas faire de séances moyennes si l’on veut pouvoir enchaîner les rencontres.

Vous avez été présenté comme pouvant évoluer en tant que défenseur central ou milieu défensif. Auquel de ces deux postes préférez-vous évoluer ?

J’ai signé professionnel comme défenseur central mais comme il y avait beaucoup de monde à ce poste lorsque j’ai été prêté à Épinal, Xavier Collin (l’entraîneur) a voulu me placer en numéro six. Je suis jeune, je n’ai que 19 ans, et je pense surtout à jouer, peu importe le poste. C’est pour ça que j’avais demandé à être prêté cette année encore. Comme Metz était également favorable à ça, tout s’est fait en bonne intelligence.

Quels sont vos objectifs avec Rodez ? Améliorer vos statistiques de la saison passée (deux buts et deux passes décisives) ?

Non, honnêtement, je ne me prends pas la tête avec ça. Si ça vient, tant mieux, mais ce n’est pas un objectif particulier. L’an dernier, j’ai plutôt évolué en tant que sentinelle au début, avant de me projeter davantage vers l’avant en fin de saison ; j’avais ça en tête et je voulais progresser sur ce point-là. Je vais chercher à apporter mon impact sur le terrain et ma bonne humeur en dehors, et continuer à apprendre, notamment dans le jeu, dans le placement, pour ne pas laisser trop d’espaces à l’adversaire.

Comment se passe votre adaptation jusqu’à présent ?

Très, très bien. Je connaissais déjà Nassim (Ouammou), qui venait voir les matches d’Épinal lorsqu’il jouait à Mulhouse, et comme je suis arrivé il y a une semaine, j’ai eu le temps de rencontrer tout le monde. Je suis vraiment content d’être ici.