Hôtel de luxe au Palais épiscopal : Mathias Echène toujours attendu à Rodez

  • Un personnage énigmatique.
    Un personnage énigmatique.
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Centre Presse / Joel Born

Le dossier du Palais épiscopal continue d’alimenter les conversations et les rumeurs... Et d’entretenir le mystère (voir notre dossier sur le sujet ici).

Parti en vacances à Bali, fin juillet, le porteur du projet hôtelier de luxe n’est toujours pas réapparu à Rodez, ainsi que nous l’ont confirmé plusieurs personnes directement concernées.

Dans notre dernier interview (par mails interposés), à la question « Quand comptez-vous rentrer en France ? », Mathias Echène, dont la fiche Interpol n’est plus en ligne à la rubrique des « Wanted persons » (celle de son ancienne épouse Gaëlle y figure toujours), nous a répondu : « Je serai présent à Rodez le 7 septembre et heureux de vous y rencontrer si vous le souhaitez. » Jeudi matin justement, l’une de ses collaboratrices nous a téléphoné pour nous préciser qu’il n’était pas « disponible aujourd’hui, mais nous contacterait vendredi. »

Cette journée de vendredi sera-t-elle décisive, dans l’avancée du dossier ? Seule certitude, Jean-François Galliard, le président du conseil départemental, qui est propriétaire des lieux, tiendra une conférence de presse, ce vendredi à 15 heures, pour s’exprimer sur cet épineux dossier, que lui a légué son prédécesseur, Jean-Claude Luche. Rappelons qu’interrogé sur son intention de signer ou non le bail, une fois le permis de construire accordé, Jean-François Galliard, nous avait lâché un embarrassé : « A ce stade, je ne peux pas aller plus loin dans mon intention. »

Depuis la publication de notre dossier, Sarah Vidal et Arnaud Combet sont de nouveau montés au créneau pour demander au président du conseil départemental de ne pas signer le bail. Enfin, l’on apprenait par ailleurs, que les diverses expositions fermeront plus tôt que prévu : ce vendredi 8 septembre, pour Florian Melloul et Jean-Louis Bories ; dimanche 10 septembre pour Olivier Meriel. Depuis le musée Soulages, nul autre projet ruthénois et plus largement aveyronnais n’avait fait couler autant d’encre.

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