Rodez : il est désormais possible de faire du catch à l’ASPTT !

  • Rodolphe Cosson (à droite), anime la section catch de l’ASPTT.
    Rodolphe Cosson (à droite), anime la section catch de l’ASPTT.
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Centre Presse / Philippe Henry

Dans ses habits inspirés des Brigades du Tigre, Rodolphe Cosson campe son personnage avec aisance, sur le ring face à son adversaire. Depuis plus de cinq ans maintenant, le responsable de la librairie Culture BD, place de la Cité, s’initie à l’art du catch.

Les premières leçons ont débuté à l’ASPTT de Rodez, jeudi dernier. « J’espère constituer un groupe d’une dizaine de participants, explique Rodolphe Cosson. Après une année d’apprentissage, pourquoi pas se lancer dans l’organisation d’un gala ? »

En attendant, « il faut acquérir un minimum de techniques, même s’il n’y a rien de très compliqué, confie-t-il. Néanmoins, beaucoup ont une expérience des arts martiaux, du judo, etc. Il faut savoir chuter, faire des clés de bras, maîtriser le corps à corps. Au début du catch, notamment en France, beaucoup d’athlètes étaient d’anciens lutteurs qui, après leur carrière, ont assuré le spectacle. »

Les premiers cours à l’ASPTT seront donc consacrés au travail de la condition physique, aux assouplissements, « aux chutes, à apprendre à rouler au sol. Il faut acquérir une certaine souplesse dès le départ ».

Mais, du moins dans un premier temps, les coups et les prises sont très contrôlés.

Car le catch, est avant tout un divertissement. « Les coups ne sont pas donnés à fond, mais il peut y avoir des contacts, prévient Rodolphe Cosson. Toutefois, surtout pour les débutants, le combat est chorégraphié. On peut improviser une partie du spectacle une fois que chacun maîtrise les gestes de bases. »

Dans un premier temps donc, rien de spectaculaire. Pas de saut périlleux, de projection depuis la troisième corde du ring, etc. « L’importance, c’est d’avoir une histoire à raconter, à montrer au public, confie Rodolphe Cosson. Car un combat, c’est avant tout un combat entre deux personnages : le méchant et le gentil. C’est du classique mais ça fonctionne toujours. »

Cette passion pour le catch est venue très tôt, à l’époque où la discipline était diffusée « à la télévision, c’était déjà il y a plusieurs années. Depuis quelque temps le catch connaît une popularité grandissante, en particulier à travers les catcheurs américains ». Une popularité qui a traversé l’Atlantique et qui gagne aujourd’hui la France, et même Rodez.

Pour tous renseignements, il suffit de contacter Rodolphe Cosson au 06 61 02 34 60 ou de se présenter à l’ASPTT, 8 rue des Charpentiers, zone de Bel Air à Rodez, le jeudi à partir de 19 h 30.

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