Radar pédagogique à Salles-la-Source : « Déjà des retours positifs ! »

« En 2016 nous avons organisé des réunions publiques dans les différents villages de la commune. Un des points qui a été souligné par la population est la vitesse excessive des automobilistes traversant certains villages. Nous avons voulu en savoir plus sur ce problème de sécurité et étudier ce qu’il y avait lieu de faire », expliquent Jean-Louis Alibert, maire de Salles-la-Source et sa première adjointe.

La commune s’est donc équipée de radars pédagogiques qui ont été installés dans les différents villages par rotation tous les trimestres. Ces radars en plus d’informer les automobilistes de leur vitesse instantanée, enregistrent les nombres de passages et des données pour faire des statistiques. Une étude a été menée parallèlement par Aveyron ingénierie. Les résultats confirment largement les observations des riverains.

« Par exemple pour la traversée de Cadayrac ce sont 72 % des automobilistes qui roulent au-dessus de la vitesse autorisée pour un peu plus de 400 passages par jour dans chaque sens. A Salles-la-Source ce ne sont que 3 % en dessus 50 km/h mais par contre, à Pont-les-Bains, 65 % sont en excès de vitesse pour plus de 2000 véhicules quotidiens dans les deux villages », constatent les élus. Des propositions d’aménagements des chaussées sont même faites par le bureau d’études, comme des étranglements ou des ralentisseurs.

« Comme nous sommes concernés par ces questions de sécurité des habitants, nous ne pouvons laisser les choses en l’état. Une réflexion est menée et des équipements vont être progressivement mis en place en commençant peut-être par des radars pédagogiques fixes, qui sont plus responsabilisant et aussi plus confortables pour ceux qui respectent les limitations de vitesse. Déjà des retours sont positifs lors de la présence de ceux que nous avons déjà », explique le maire qui veut faire une différence entre les comportements de certains usagers locaux et les visiteurs de passage. Actuellement les deux radars pédagogiques mobiles sont disposés pour quelque temps à Souyri, aux abords du chantier et à Cougousse, à proximité de l’hôpital local.