Rudy, William et leur Team racontent leur premier Bol d’Or

« Acro Racing Team, c’est avant tout une formidable aventure humaine, une petite structure, avec un des plus petits budgets du plateau. Mais chacun, (pilotes, mécanos, Kinés, cuistot, membres du staff, sponsors...) a amené sa pierre, pour être au départ de cette mythique course du championnat du monde d’endurance », convient le champion.

Les qualifs se passent sans encombre, mais dès le début de la course, Julien a des soucis de réservoir d’essence et d’autonomie, les obligeant à revoir leur stratégie. Les relais s’enchaînent mieux et ils remontent dans le classement.

Et coup de théâtre à deux heures de l’arrivée, tous pensent casse moteur, vu la fumée épaisse et l’huile répandue sur la ligne droite des stands ! Jonathan dans une belle glisse maîtrisée, ramène la R1 au stand à la poussette...

C’est la stupéfaction pour l’équipe, un calme et une déception qui tranchent avec le bruit des motos... Ça semble être la fin de l’aventure pour les Castonétois et leur Team... Mais les mécanos et l’équipe bossent dur et la R1 redémarre ! « Je n’en crois pas mes oreilles ! Le filtre à huile a cassé, mais le moteur tient le coup, sacrée machine la Yam. Et quand le commissaire technique valide, je saute dans ma combi et me prépare pour repartir. J’ai un clin d’œil complice vers Julien et Will, tandis que les mécanos me pousse, car je n’ai plus de démarreur... la moto tousse et démarre. C’est incroyable et je suis tellement fier de mon équipe ! », se souvient Rudy.

La tribune face à leur box est débout et le pilote frissonne en entendant les applaudissements et les encouragements. Il repart prudemment et boucle son relais sans problème, Julien en fera de même et Jonathan franchira la ligne d’arrivée, sous les applaudissements. Résultats 22^e au scratch et 12^e en EWC.

En conclusion, Rudy remercie ses amis, famille, copains, collègues de boulot, pour tous les messages d’encouragements, ses fidèles partenaires sans qui rien ne serait possible, mais surtout ses coéquipiers, son équipe, Marion qui l’a bien bichonné, sans oublier son poulain, « William a soigné mon équipement et remplacé mes sliders de bottes à chaque relais... Avec Will, je partage mon savoir-faire et mon expérience depuis 6 ans. J’ai partagé ses premiers points, premiers podiums, premières victoires et aujourd’hui ses premiers pas en championnat du monde d’endurance, en tant que 4^e pilote, au sein de notre Team .»

Rendez-vous début octobre, pour la finale de l’Ultimate Cup 600 à Magny Cours, où William et Rudy, auront à cœur de ramener le titre de champion de France, en Aveyron...