Les élus de Baraqueville anticipent l’ouverture de la future déviation

Un pic le 13 juillet avec 22 400 véhicules, un autre le 18 juillet où pas moins de 1 811 poids-lourds ont traversé le bourg, une moyenne, pour l’année, de 18 000 automobilistes au quotidien... Le bourg est (trop) souvent pointé du doigt lorsqu’on évoque sa traversée, sans même parler des heures de pointe ; mais, d’un autre côté, par exemple, il est également servi environ 400 repas par jour.

Néanmoins, dans quelques mois, lorsque la RN88 filera directement jusqu’à Rodez, ou Albi c’est selon, le flux automobile va considérablement chuter dans le bourg. « Cela aura un impact pour Baraqueville et ses alentours, glisse le maire Jacques Barbezange. Nous sommes donc préoccupés par le sujet. L’idée n’est pas de proposer un projet ficelé mais bel et bien de demander l’avis des habitants. Avec une question essentielle : “Comment voulez-vous que soit Baraqueville quand le bourg sera dévié ?”»

Pour cela, le conseil municipal a décidé de réunir toutes les forces vives de la commune. Mais, également, un paysagiste, en l’occurrence Patrice Causse, pour réfléchir à la question.

« Commerçants, piétons, enseignants, scolaires... Comment se réapproprier cet espace, souligne l’élu Dominique Costes. Comment également rester attractif pour attirer du monde. Il y a une réelle dynamique à Baraqueville. Montrons-la ! » Patrice Causse ne dit pas mieux : « Il faut effacer la notion de carrefour et donner une autre image du bourg. Cela se fera par étapes mais elles doivent être collectives. »

Surtout qu’en 2018, Baraqueville (et Naucelle) est candidat au label village étape. « Notre bourg doit être l’étape indispensable de la RN88 », met en avant le maire.