« Une grenade sous la chemise », un court-métrage qui va faire l’effet d’une bombe !

Une grenade sous la chemise ». Tel est le titre du (7^e) court-métrage de Christophe Monier qui sera tourné à partir du 30 octobre sur Espalion pendant une semaine dont un jour à Rodez.

L’histoire ? Ça commence comme un thriller pour finir en histoire d’amour... et déjà on n’en a trop dit. Mais l’affiche de présentation, avec la silhouette sur fond rouge faisant penser aux Talons aiguilles d’Almodovar met l’eau à la bouche. L’actrice (très jolie) principale du court-métrage est Julie Judd, notamment aperçue dans la série Braquo, tandis que Mounir Amamra, vu dans le film Divines sera le supposé individu filmant la belle blonde à son insu avec son téléphone portable.

Ce tournage en terre aveyronnaise est le fruit d’une rencontre devenue amitié entre Pascal Galopin au festival de Cannes où le fondateur du festival du film d’Espalion tournait un documentaire sur Claude Pinoteau et Christophe Monier, faisant jouer la fille de ce dernier, Claire, venue depuis aussi au festival du film d’Espalion.

Vous suivez ? En résumé, Espalion est en passe de devenir une cité du cinéma après avoir été celle des peintres. Une petite famille de passionnés du 7^e art qui se veut fraternelle, indépendante et artisanale, tisse du lien et sa toile sur Espalion.

Pour ce faire, un lancement participatif sur la plateforme Ulule est en cours pour récolter 4 000 €. Une vingtaine de figurants sont recherchés ainsi qu’un(e) assistant(e) coiffeur (se), adjoint(e) régie, et un scooter. Ce fameux scooter, objet de tous les fantasmes, en attendant de voir le film d’environ 25-30 minutes.

Et une aubaine pour les Espalionnais et les curieux qui pourront suivre un véritable tournage avec notamment une mise en scène spectaculaire aux abords du cimetière en présence des pompiers du centre de secours du Nord-Averyon.

Enfin, il est recommandé de prendre son mal en patience pour ceux qui prendront la route de Saint-Pierre les 1^er et 2 novembre où la circulation sera alternée ainsi que les 3 et 4 novembre du côté du cimetière de Perse. Mais cela ne vaut pas les désagréments de la déviation pour devenir le nouvel Eldorado des studios de cinéma après la Victorine ou Cinecitta, non ?