L’association villefranchoise « Tables ouvertes » réorganise son fonctionnement

En début d’année, courant janvier, « Tables ouvertes » s’était séparé d’une de ses deux employées. Puis, au 1^er juillet, le second poste de salarié a dû être aussi supprimé. Une question de vie ou de mort pour l’association, qui n’arrivait plus à équilibrer ses comptes. « La décision a été prise la mort dans l’âme », assure son président, André Vigier. « Nous n’avions plus le choix ».

Et sans salariés, c’est une nouvelle organisation qui a dû être mise en place. Elle ne repose que sur les bénévoles, une douzaine au total. « Avant, nous avions trois offres : service quotidien de repas chauds, distribution de paniers repas et, le vendredi, de colis alimentaires. Depuis le 1^er juillet, nous ne distribuons que des paniers repas (le lundi et le mercredi) et des colis alimentaires (toujours le vendredi) », explique André Vigier.

Les paniers repas sont donnés en fonction de la composition de la famille (un par personne), alors que les colis alimentaires tiennent moins compte du nombre de personnes (un par famille). La suppression des repas chauds n’a pas empêché une hausse de l’activité, estimée à 10 % (500 colis distribués en août).

Autre difficulté pour Tables ouvertes, celle de la régularité de ses approvisionnements, les enseignes de la grande distribution, gérant désormais au plus juste leurs stocks, ont moins d’invendus. Les grandes surfaces de la ville ainsi que des entreprises de l’agroalimentaire (Sacor, le Moulin du Pivert, la fromagerie des Bastides) participent à l’effort de solidarité.