Le Carladez à l’honneur pour le salon Saveurs et Terroirs de Mandelieu

  • Le chef Uri de l’auberge du Barrez, tête d’affiche du Salon.
    Le chef Uri de l’auberge du Barrez, tête d’affiche du Salon.
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Centre Presse / Olivier Courtil

Avec plus de 14 000 visiteurs en trois jours, le salon Saveurs et Terroirs « est le rendez-vous incontournable de la gastronomie sur la Côte d’Azur, tant attendu en vue des achats de Noël », déclare Odile Delannoy, responsable de la manifestation gourmande. Celle-ci se tient au centre Expo Congrès de Mandelieu, de vendredi à dimanche.

Plus d’une centaine d’exposants venue de toute la France vanteront leurs produits et du même coup leurs régions dont le Carladez est, cette année, l’invité d’honneur. « Cela fait 5-6 ans que je tarabuste le président du Salon ! », lance Claude Raulhac, à la tête de la fromagerie Belard-Raulhac à Brommat. Il faut dire que ce dernier n’a manqué que la première édition. « Cela marche bien avec des années meilleures que d’autres. Je vais là ou cela travaille. C’est le seul événement de ce genre que nous faisons dans le Sud-Est ».

Sa fidélité a été récompensée. Outre la vente de produits régionaux, il propose la restauration, effectuant trois services (!) par repas avec un menu à la carte. À sa demande, le Carladez sera en vitrine sur la Côte d’Azur ce week-end avec une forte délégation menée par le chef Uri Pinchas-Naor de l’auberge du Barrez (tête d’affiche du Salon !) pour animer notamment des « Cooking show ». « C’est à l’initiative de Claude Raulhac qui m’en avait parlé il y a un an. Puis, le maire s’en est chargé. C’est la première fois qu’artisans et producteurs se fédèrent pour un projet à mener ailleurs. C’est aussi une première fois pour moi et j’ai la pression car je vais cuisiner à côté d’un chef doublement étoilé ! »

La délégation comprend aussi le groupe folklorique de La Barrezienne qui fera des aubades, le boucher-charcutier Grialou-Loubriat, la ferme (aux foies gras) de Mathilde, des gourmets, les Ruchers du Carladez, le safran de Murols, les mamies gourmandes de l’Ehpad, l’office de tourisme et le centre Azureva qui offre les quatre nuitées à l’ensemble des participants du Carladez, sont de la partie.

« Vous savez, ce n’est pas facile de les faire bouger mais soit on aime un pays, soit on ne l’aime pas », glisse Claude Raulhac. Entier, professionnel, il est arrivé à ses fins et tout cela sans tricher, avec passion. « On n’est pas nombreux à faire encore de l’aligot avec de vraies pommes de terre », conclut-il en ce sens. Une aubaine pendant trois jours pour les Azuréens. D’autant que des « happy hours » permettront de gagner des paniers gourmands et même un séjour en Carladez. Et la chance pour nous de savoir que ce qui est produit sous nos pieds va faire tourner la tête (et les papilles) de milliers de visiteurs.

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