Un congrès des maires de France sous tension pour les élus aveyronnais
La 100e édition du congrès des maires de France et des présidents des communautés de communes s’annonce particulièrement houleuse. Elle se tient aujourd’hui et jusqu’à jeudi à Paris, porte de Versailles.
Les mesures annoncées dans le projet de loi de finances 2018, « peuvent affecter les budgets des collectivités territoriales. Nous avons de quoi être inquiets », déplore Jean-Louis Grimal, président de l’Association des maires et des présidents des communautés de communes de l’Aveyron.
Premier motif d’inquiétude : les mesures compensatoires liées à l’exonération partielle de la taxe d’habitation « laissent les élus dubitatifs », d’après Jean-Louis Grimal.
Cette première secousse est arrivée durant la campagne présidentielle au cours de laquelle le candidat Emmanuel Macron avait promis de supprimer la taxe d’habitation pour 80 % des foyers.
Une autre mesure qui a longtemps perturbé les élus et les associations a été la suppression des contrats aidés.« De nombreux services de proximité sont directement menacés par cette décision, poursuit-il. Nous demandons à l’état d’être indulgent dans l’examen des demandes de renouvellement ou de recrutement de contrats aidés en cours, notamment pour les collectivités les plus en difficulté. »
Pour ne rien arranger, le gouvernement a exigé 13 milliards d’euros d’économies de la part des collectivités, ce qui devrait « limiter les marges de manœuvre dont disposent les communes et les EPCI (établissement public de coopération intercommunale) ».
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