L’installation des compteur « Linky » suscite des craintes dans le Bassin et le Vallon

  • Beaucoup de monde !
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Centre Presse / Philippe Boscus

La réunion organisée cette semaine par les collectifs anti compteurs Linky et Gaspar du Vallon et du Bassin a regroupé près de 500 personnes dans l’Espace Jacques-Rey (ancienne aire couverte) de Viviez.

À ce propos d’ailleurs, les membres des collectifs étaient passablement irrités puisque la municipalité decazevilloise « n’a pas souhaité nous louer la salle du Laminoir. Dans un premier temps nous avions prévu la tenue de cette réunion le vendredi 24. On nous a répondu que cela n’était pas possible à cette date en raison d’une autre manifestation qui s’y déroulait le samedi. Du coup, nous avons avancé la date au jeudi soir. Derechef ce fut niet. En lieu et place on nous proposait une salle à l’immeuble Cayrol d’une capacité de 80 places maximum alors même que nous leur prouvions, photos et articles de presse à l’appui, qu’une réunion similaire s’était récemment tenue à Saint-Christophe en présence de 400 personnes. La municipalité de Viviez nous a accueillis et nous l’en remercions ».

Le public présent était déjà en partie informé des nombreuses problématiques observées depuis que ces compteurs sont en cours d’installation dans l’hexagone. Si bien que les grandes lignes de l’argumentaire développé au cours de la soirée par Stéphane Lhomme, conseiller municipal d’un village de Gironde et animateur du site internet refus-Linky-Gazpar, étaient déjà connues de nombreux participants. Il faut dire que ces compteurs, comme il a été rappelé sont loin de faire l’unanimité, « contrairement à ce que prétend Enédis », pour le compte duquel ils sont installés.

Au nombre des interrogations, nombreux sont ceux qui ne comprennent pas pourquoi les maires du secteur, à l’instar de 440 de leurs collègues en France (sur les quelque 8 000 déjà directement concernés) ne prennent pas d’arrêté ne prennent pas position contre le déploiement de ces compteurs. En Aveyron, au motif « de protéger leur population » déjà une dizaine de maires ont pris des arrêtés en ce sens.

Le magazine Que Choisir du mois d’octobre a dressé un « dossier noir » de cet équipement où il dénonce « la scandaleuse impunité d’Enédis ».

Au nombre des reproches émis à l’encontre de ces compteurs, Stéphane Lhomme a rappelé son « inutilité », son coût « 8 milliards d’euros pour une durée de vie de 7 à 15 ans, contre plus de 60 pour les compteurs traditionnels ».

Sans oublier « les nombreux dégâts matériels et problèmes techniques d’ores et déjà relevés », « une pollution électromagnétique supplémentaire », « de possibles atteintes à la vie privée » ou encore « le droit de refuser individuellement ce compteur non respecté, contrairement à ce à quoi s’est engagée Ségolène Royal, dans la loi de transition écologique ».

Enfin le conférencier a rappelé que des pays comme l’Allemagne le refusait, ou comme le Canada qui l’avait pourtant adopté, et qui maintenant fait machine arrière.

Ceux qui ne souhaitent pas de compteur Linky sont invités à télécharger leurs lettres de refus type sur le site https ://refus.linky.gazpar.free.fr/docs-particuliers-anti-linky.htm et à les adresser à leur maire et à Enédis en recommandé avec AR.

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