Rodez Agglo : « De solides bases financières » pour 2018

  • Les élus communautaires réunis en conseil sous la présidence de Christian Teyssèdre.
    Les élus communautaires réunis en conseil sous la présidence de Christian Teyssèdre.
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Centre Presse / Christophe Cathala

Dans un contexte national marqué par la réduction des dépenses publiques et du gel des dotations de l’état, la communauté d’agglomération « peut être fière » de tirer son épingle du jeu. Christian Teyssèdre l’assure. Avec un encours de la dette en baisse de 22 % à 37,8 M€ en 2017, et un taux d’épargne nette qui devrait s’améliorer de 33 % l’an prochain (réduction, en fonctionnement, de 2 % des dépenses et maintien des recettes), l’Agglo peut compter sur des marges de manœuvre « nécessaires à développer son attractivité, son accueil sa solidarité, plaide le vice-président Jean-Philippe Sadoul. 60 % des recettes fiscales proviennent de l’économie : il faut mettre en face les équipements nécessaires. C’est ce que l’on sait faire depuis une dizaine d’années. Et l’agglo a des bases financières solides pour entreprendre ». Et cela, sans augmenter la fiscalité des ménages et des entreprises. « On est la communauté d’agglomération qui prélève le moins d’impôt », rappelle le président Teyssèdre. Ainsi, la collectivité aborde 2018 avec une relative sérénité, marquée par des perspectives de croissance portées par le volume des investissements (15,4 M€).

Les projets devraient suivre : maisons de santé à Rodez, La Primaube et Onet, Parc des Expos, aménagement de Combarel, programmes de rénovation de l’habitat, lancement de la Maison de l’économie dans l’ancienne caserne Burloup... Et, pour l’an prochain, le Centre intercommunal d’action sociale, répondant à un objectif de mutualisation des services. Une mutualisation difficile, prémices de la fusion des communes, sur laquelle travaille l’Agglo. Et force est de constater que le schéma de mutualisation en cours peine à avancer. Avec ses résultats contrastés, grandes et moins grandes communes ne partageant pas forcément les mêmes problématiques, et la même approche de la fiscalité.

« On va être aidé par la loi, le pack fiscal qui se profile », rassure Christian Teyssèdre pour qui « la fusion des communes peut être une réalité dans dix ans et ce sera une très bonne chose ». Et de rejoindre en cela Jean-Luc Paulat, conseiller d’Onet, militant pour « vivre dans une réelle communauté de destin » à travers « une seule et même commune de 60 000 habitants ».

Et s’il s’abstient sur ce rapport d’orientation, c’est aussi pour ne guère juger pertinents les projets de maisons de santé (« qui ne sert à Rodez qu’à alléger les dépenses de fonctionnement des libéraux ») et du Parc des Expositions et ses « hypothétiques subventions ». Pour le reste c’est un consensus qui prédomine à l’heure de donner corps au budget primitif 2018 qui sera débattu et voté au premier trimestre 2018. Ce rapport appelait un vote (c’est nouveau depuis deux ans). Et outre l’abstention de Jean-Luc Paulat, Mathieu Lebrun s’y est opposé.

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