Paul-Lignon non homologué : quel avenir pour le Raf en Ligue 2 ?

  • Le président Pierre-Olivier Murat, hier devant la presse.  JAT
    Le président Pierre-Olivier Murat, hier devant la presse.  JAT
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Centre Presse / Aurélien Parayre

Imaginez Rodez en L2... mais n’évoluant pas à Paul-Lignon ! C’est le cauchemar des suppporters. Et pourtant, en cas de montée en fin de saison, en l’état actuel des choses, cela serait une réalité puisque le stade n’est pas homologué.

Certes, Christian Teyssèdre, le maire de Rodez et actuel gestionnaire de l’enceinte, a annoncé voilà un mois que « ce stade va bouger rapidement : Nous lançons un appel à projet pour construire une nouvelle tribune côté populaire pour un coût de 4 à 5 M€. Le but c’est de passer à 8 ou 9000 places avant la fin de l’été prochain. » Avant de terminer les travaux dans un second temps (tribune d’en face notamment) évalués à « 13 M€ ».

Sauf que cela ne résout pas toutes les problématiques actuelles. Alors que les élus de la ville et les membres du club semblent travailler ensemble sur le projet, le président Pierre-Olivier Murat a rappelé quelques détails importants jeudi : « Déjà, pour que de fausses infos arrêtent de circuler, il faut savoir qu’au soir de la dernière journée si on est en position de monter, si rien n’est engagé, ce ne sera pas possible car il n’existe plus de dérogation comme auparavant ! »

Et de lister (de façon non exhaustive mais tout de même précise), les manquements actuels du stade : « Un, aucun vestiaire, joueurs, arbitres, antidopage, délégués, sécurité, médias, n’est homologué. Deux, il n’y a pas d’accès différencié public et officiels. Trois, il manque 500 lux à l’éclairage, car si tu ne les as pas, c’est 5M€ de droits télé que tu as dans le baba ! Quatre, il faut de la vidéo surveillance. Et cinq, le dégagement entre le terrain et la tribune en dur n’est pas assez large. »

Il y a donc urgence à débuter les travaux, peut-on penser. « Pom » acquiesce. Mais se doit aussi de penser à une autre solution : « Moi, mon boulot, ça va être de trouver un autre terrain homologué en location pour verrouiller la montée, histoire de ne pas faire comme Luzenac par exemple. » Des conventions pourraient ainsi être signées (dès ce printemps ?) avec des gestionnaires d’enceintes, du type le Stadium d’Albi, dans le Tarn.

Une autre voie, qui semble aujourd’hui bien bouchée, pourrait aussi être la construction d’une nouvelle enceinte en dehors du centre-ville avec une maîtrise d’œuvre privée, totale ou en partie. Quoi qu’il en soit, les prochaines semaines vont être cruciales dans un dossier d’ores et déjà épineux.

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