Violences conjugales : un récidiviste de 47 ans condamné à la prison

Mercredi, le tribunal de Rodez jugeait un homme de 47 ans, originaire de Nantes, pour des faits de violences conjugales commis entre septembre et octobre 2017 à Villefranche-de-Rouergue.

Fort de huit mentions au casier judiciaire (conduite en état d’ivresse, refus d’obtempérer, violences sur mineur, vol par effraction), l’homme comparaissait pour la troisième fois devant un tribunal pour violence sur conjoint.

Le 29 octobre, c’est l’appel d’une voisine à la gendarmerie qui mettra fin au supplice de la concubine, réfugiée dans la salle de bain. « Je lui ai mis une bonne tarte, qui a bien claquée, sur la joue gauche », reconnaîtra cet homme, venu de Lyon s’installer dans à Villefranche pour y rejoindre cette nouvelle compagne.

La jeune femme s’en sortira avec une plaie de 5 centimètres sur l’arcade sourcilière et évoquera « une dizaine de coups » reçus ce jour-là ; elle a pour autant demandé à ce que sa plainte soit retirée.

Incarcéré dans la foulée, il purge depuis lors une peine de prison infligée pour une autre affaire de violence conjugale. « Je crains qu’un jour on ne vous retrouve devant une cour d’assises », affirmera le procureur de la République Frédéric Cousin au sujet de cette affaire, sur fond de forte consommation d’alcool et d’oisiveté quotidienne.

L’avocat du quadragénaire plaidera pour un aménagement de peine, relevant la difficulté, pour cet homme qui a toujours travaillé, de se retrouver aux minima sociaux et sans aucune occupation.

Il sera en définitive condamné à 12 mois de prison ferme et 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve, obligation de soins et de rechercher un emploi, soit une peine conforme aux réquisitions du procureur.