(VIDÉO) En l’espace d’une année, la lumière a jailli de Lombre

  • Lombre tient dans sa main droite son premier EP, Eau trouble.
    Lombre tient dans sa main droite son premier EP, Eau trouble.
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Centre Presse / Jeremy Mouffok

Les Ruthénois les plus avertis l’avaient vu perçu dans la pénombre ! En moins d’une année, Andréas Touzet, alias Lombre, a éclaté au grand jour. Le garçon, aujourd’hui âgé de 20 ans, n’est plus une éclipse sur la scène musicale aveyronnaise.

Son aventure musicale s’est matérialisée en novembre dernier, par la sortie d’un album cinq titres (un EP) intitulé Eau trouble. Cinq chansons qu’il a mûrement réfléchies depuis deux années et la création de son nouveau projet, en février 2016.

À la recherche d’une identité musicale, le jeune artiste s’est entouré de deux joyaux, en la personne du guitariste Reivilo, et du producteur Cisco, plus connu sous le nom de Francis Esteves.

Celui qui prêche la sincérité et le fond dans ses propos est né sous une bonne étoile. L’étudiant, aujourd’hui expatrié à Castres, baigne dans l’art du spectacle depuis sa plus tendre enfance. Guidé, comme il se doit, par son père, habitué des planches de théâtre avec la compagnie du Théâtre des anneaux. « Je suis un passionné, j’ai toujours vécu dans cet univers-là, s’en réjouit l’artiste, pas peu fier de sa famille. Mon père, c’est le théâtre, mais moi, je préfère la musique. »

La musique, il la découvre à 12 ans, en apprenant à jouer de la guitare. À l’abri des regards, il griffonne également quelques textes qu’il rappera avec ses cousins germains, dans son premier groupe, 1240. Le virus de la musique urbaine le contamine et Andréas se prend au jeu. En découle un deuxième projet, plus sombre, Eighty. Mais vite abandonné au moment de passer à l’âge adulte.

Nous sommes en février 2016 et Eighty laisse place à Lombre. Une introspection artistique mature, combinaison rêvée entre le rap et le spoken world, avatar du slam en version musicale. Les auditeurs l’identifient à un rappeur. Lui joue avec les codes et brouille volontiers les pistes.

Une confusion qu’il nourrit jusque dans ses influences musicales. « J’écoute de tout, du rock, du jazz, du classique », confirme l’intéressé, même s’il le reconnaît, il hésite entre des « milliers de choix », partant de Noir Désir pour aller à Orelsan, en passant par Fauve ou La Canaille. « Georgio m’a carrément inspiré pour faire ce projet », avoue-t-il quelques semaines après avoir fait une des premières parties de l’artiste parisien, lors d’un concert au Bolegason, à Castres.

Lombre, sous le feu des projecteurs, va illuminer 2018. S’il avoue travailler sur un nouveau projet, dont « quatorze maquettes sont déjà faites », il ne s’interdit rien. Nouvel EP, premier album, la forme n’est pas encore définie. Pourtant, c’est bien de la scène que le bonheur pourrait provenir.

Le Ruthénois, lauréat du prix Claude Nougaro, déjà remporté par les prestigieux Toulousains Bigflo et Oli, a coché une date. En l’occurrence celle du 3 février, jour où il se produira sur la scène du Club, pour la finale régionale du concours des Inouïs.

En jeu, une place à décrocher sur un des podiums du Printemps de Bourges. « Je suis avec sept autres groupes de haute voltige et ça reste bien de se retrouver dans un tremplin d’un niveau national. Surtout quand on sait que 168 dossiers avaient été envoyés pour la région Occitanie. »

Eau trouble, en vente à La Maison du livre et Au joyeux fa dièse, à Rodez, à l’espace culturel Leclerc, à Onet-le-Chateau, sur les plateformes de téléchargement et de streaming légales

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