Godfrain adoube Macron : « Je n’étais pas fan, mais il m’a impressionné »

  • Jacques Godfrain et Emmanuel Macron, retrouvailles en Chine.
    Jacques Godfrain et Emmanuel Macron, retrouvailles en Chine.
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Centre Presse Aveyron

Il a l’habitude de ce genre de déplacement. Moins de 48 heures après son retour de Chine, Jacques Godfrain a déjà récupéré du décalage horaire. L’ancien maire de Millau et ministre de Jacques Chirac est revenu sur ce voyage, pendant lequel il a croisé la délégation française venue avec le président Macron.

« J’étais à Shanghai pour la fondation De Gaulle que je préside, raconte-t-il. C’était pour signer une convention avec la plus grande université de la ville. Une des plus grandes du monde. On va y envoyer des professeurs d’histoire et accueillir de jeunes étudiants. Ils ont une soif exceptionnelle de mieux connaître le monde occidental et de s’ouvrir sur lui. »

Le lendemain, il est allé à Pékin, pour rendre compte de cette signature aux autorités chinoises. C’est à ce moment-là qu’il a rejoint la délégation française en visite officielle. « On a assisté à la réunion qu’Emmanuel Macron a tenue à faire sur les start-up, détaille-t-il. Il m’a reconnu et m’a fait venir à lui. Il était accompagné de deux députés, que je ne connaissais absolument pas, Cédric Vilani et Olivier Véran, et qui étaient impressionnants. Je suis très fier que la France ait des députés comme ça. »

C’est ensuite que Jacques Godfrain a pu avoir un échange privilégié avec Emmanuel Macron. Et celui-ci a été croustillant. « Je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire que je n’avais pas voté pour lui au premier tour, sourit-il. Ce n’est pas vraiment une surprise. Mais je lui ai fait remarquer que je trouve qu’il a un ton gaullien. Il est libre et n’a pas besoin de demander l’autorisation pour faire ce qu’il veut. J’ai aimé De Gaulle parce qu’il me rendait fier d’être Français. Il me semble que Macron prend le même chemin. Il m’a regardé et m’a dit : “Venant de la fondation, ce que vous venez de me dire m’oblige et doit m’inspirer.” Un peu plus tard, je l’ai relancé, je l’ai pris par le bras et je lui ai dit : “Monsieur le président, j’ai l’âge de vous parler comme ça. N’oubliez pas ce que je vous ai dit tout à l’heure.” Il m’a répondu : “Ne vous inquiétez pas”. Ça m’a plu. Je n’étais pas un fan de lui il y a quelques mois encore. J’avoue qu’il m’a impressionné. »

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