VIDÉO. Le blocage de la maison de Druelle tourne à l’affrontement avec les gendarmes

  • Les surveillants pénitentiaires poursuivent leur mouvement de grève, aujourd’hui.
    Les surveillants pénitentiaires poursuivent leur mouvement de grève, aujourd’hui.
Publié le
Centre Presse

À Rodez comme dans de nombreux centre de détention, un mouvement de grogne a débuté lundi 15 janvier au matin à la suite de l’agression de surveillants pénitentiaires dans la prison de Vendin-le-Vieil par un détenu suivi pour radicalisation.

Pour le personnel pénitentiaire, cette agression a mis le feu aux poudres et ils mènent, depuis, un blocage qui a atteint son apogée hier avec, selon les syndicats, près des deux tiers des 168 établissements français bloqués ou partiellement bloqués.

La maison d’arrêt de Druelle n’a pas fait exception, les grévistes ayant même subi les assauts des gendarmes qui ont tenté, sans succès, de les déloger. Seuls une infirmière et un cuisinier ont pu pénétrer dans l’enceinte, le prestataire privé Sodexo, les agents administratifs et les officiers ayant dû rester à l’extérieur.

Les syndicats en négociation avec la ministre jugent toujours insuffisante la proposition de 1 100 créations de postes sur quatre ans. À Druelle, le mouvement commençait hier selon les surveillants à avoir des conséquences sur les détenus, tendus par rapport à leur cantine (la possibilité d’acheter nourriture, cigarettes, timbres, etc.) mais aussi l’incertitude quant à leurs visites au parloir aujourd’hui. Le retour de promenade a été, selon les surveillants, « un peu tendu » hier après-midi.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?