Meurtre de Millau : coup de folie ou désespoir ?

Le mystère se lève petit à petit sur le terrible drame familial qui s’est noué sur les hauteurs de Millau. Selon les premiers éléments de l’enquête, la fille, auteur présumé, semblait ne plus supporter de s’occuper de ses deux parents âgés. Elle a été internée en psychiatrie et son état ne permet toujours pas aux enquêteurs de l’entendre. Son état mental était incompatible avec un placement en garde à vue.

Selon nos confrères de Midi Libre, l’intérieur du petit pavillon sur les hauteurs de Millau ressemblait à une véritable scène d’horreur. Mardi, en fin de journée, un proche de la famille, inquiet de ne pas avoir de nouvelles des deux retraités âgés qui vivaient avec leur fille âgée de 56 ans, s’est rendu sur place.

À l’intérieur, l’horreur : dans la cuisine, les poignets tailladés, baignant dans son sang, la quinquagénaire est à moitié inconsciente. Dans la chambre, sa mère, âgée de 87 ans, est décédée, étouffée selon les premiers éléments de l’enquête. À ses côtés, son père, âgé de 92 ans, respire encore, mais semble dans un état critique. L’alerte est donnée, les secours alertés, les policiers mobilisés.

Comme c’est toujours le cas dans les affaires de meurtre, le parquet de Rodez s’est dessaisi de l’affaire ce mercredi au profit du parquet criminel de Montpellier.

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