Télé : le Sallecuranais Thierry est un cœur à prendre

  • Âgé de 38 ans, Thierry Carcenac espère que cette expérience télévisuelle l’aidera à trouver une compagne.
    Âgé de 38 ans, Thierry Carcenac espère que cette expérience télévisuelle l’aidera à trouver une compagne.
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Centre Presse

Depuis le 22 janvier dernier, Thierry n’est plus tout à fait un agriculteur comme les autres. Ce soir-là, plus de 3,5 millions de téléspectateurs ont découvert son portrait sur M6, à l’occasion de la treizième saison de L’amour est dans le pré. Si sa vie n’a pas changé, elle a tout de même pris un drôle de tournant.

Une partie de la France a aperçu à l’écran un garçon bien dans ses baskets, mais visiblement déstabilisé et intimidé par les caméras. Trahi par sa nature, celle d’un garçon entier et réservé, Thierry n’avait pu s’empêcher de rougir à plusieurs reprises en dévoilant ses espoirs sentimentaux face à la présentatrice Karine Le Marchand.

L’équipe de tournage et les lumières braquées sur lui n’arrangeant rien... « Un portrait fidèle, mais je ne suis pas uniquement ce grand timide que les gens vont garder en tête », corrige, sourire en coin, ce sympathique et jovial agriculteur, conscient de s’être lancé dans une aventure dont il ne maîtrise pas toutes les ficelles.

C’est dans son petit studio, au détour d’une ruelle de Salles-Curan assez peu baignée par le soleil, que Thierry reçoit. Aucune vache aubrac à l’horizon.

Propre et plutôt bien rangé, son appartement est celui d’un célibataire en apparence soigné et ordonné. Rien ne dépasse.

À quelques kilomètres de là, son exploitation accueille 80 vaches allaitantes, que Thierry considère quasiment comme ses filles. Un domaine familial, couplé à une exploitation voisine, que ce passionné d’élevage a décidé de reprendre en décembre 2015. Voilà donc un peu plus de deux ans que l’agriculteur de 38 ans est installé. Le moment tout choisi pour envisager une vie de famille. « Le processus d’installation est terminé, dit-il. Maintenant que cette charge de travail est derrière moi, j’ai besoin de partager tout cela avec quelqu’un, de fonder une famille. »

Inscrit à l’émission par une voisine, Thierry se laisse porter depuis le tournage de son portrait, au mois de juillet. Sa démarche est sincère. Il cherche l’amour.

Mais il n’a, pour ainsi dire, pas le temps de le trouver. Ces dernières semaines, par exemple, il est totalement focalisé sur son métier.

De décembre à mai, sept jours sur sept, il s’occupe des mises à bât de ses bovins.

Il se rend quotidiennement sur son exploitation, dès 6 heures du matin, pour soigner ses bêtes, les choyer et veiller aux naissances. « J’y suis matin, midi et soir, explique-t-il. Je mets mes vaches et mes veaux dehors, je m’occupe aussi de mes bâtiments, c’est un vrai rituel... » Jusqu’ici, la saison est bonne. Soixante-quatre de ses vaches ont donné naissance à soixante-quatre veaux. Un moment crucial, puisque ces nouveau-nés représentent son gagne-pain.

Thierry le sait. Cette période hivernale et printanière est peu conciliable avec une vie à deux. « Mais d’autres y arrivent bien, veut-il positiver. La vie d’agriculteur va parfois assez peu de paire avec la vie de famille. Elle prend du temps, c’est un métier-passion. Heureusement, pour moi, c’est plus calme l’été. »

Condition sine qua non avec le rythme de vie de Thierry, l’heureuse élue devra donc aimer les animaux. Ou, a minima, être sensible à la vie agricole. « Il faut que ça l’intéresse, sinon elle va penser que j’y passe trop de temps, rigole Thierry, dont le sourire illumine son visage aux traits légèrement joufflus, presque poupins. Moi, je sais que je vais continuer sur ce rythme-là. Je veux progresser dans mon métier. S’il ne lui plaît pas, ce sera difficile. »

Une profession qui, à ses yeux, ne renvoie que trop rarement une image positive. Cette “mauvaise pub” aurait de quoi freiner les ardeurs des prétendantes. « On fait parler de nous négativement, regrette Thierry. Les polémiques sur le prix du lait, la pollution des sols et des cours d’eau, les maltraitances animales... On se fait énormément taper dessus. Mais tout le monde n’est pas comme ça. N’oublions pas que l’on fait vivre énormément de monde en termes d’emploi et que l’on nourrit la France. »

Depuis la diffusion de son portrait, Thierry attend - non sans une certaine fébrilité - les courriers de ses prétendantes.

Il les découvrira début mars, quelques jours avant les tant attendus speed dating, filmés à Paris. « On va voir combien de courriers je vais recevoir, souffle-t-il, davantage amusé qu’inquiet. Je n’ai pas besoin d’en avoir une tonne. Si, déjà, une ou deux lettres me tapent dans l’œil, ce sera génial. Pour l’instant, c’est une belle expérience, je ne retiens que le positif. »

Il recevra ensuite deux demoiselles chez lui, au sein de son exploitation. Un séjour de quatre jours lors duquel il a déjà prévu de leur montrer la région. « Je vais les recevoir du mieux possible pour qu’elles se sentent à l’aise », anticipe-t-il, impatient de voir ce qui l’attend. Les téléspectateurs, eux, découvriront la suite de son aventure l’été prochain.

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