Disparition de Maëlys : Nordahl Lelandais va-t-il enfin parler ?

  • Disparition de Maëlys : Nordahl Lelandais va-t-il enfin parler ?
    Disparition de Maëlys : Nordahl Lelandais va-t-il enfin parler ?
Publié le
Centre Presse / AFP

Nordahl Lelandais, soupçonné d’avoir tué la petite Maëlys, a été conduit pour la première fois mercredi à Pont-de-Beauvoisin (Isère), lieu de la disparition de la fillette fin août, a-t-on appris de sources concordantes.

Arrivé sous bonne escorte à la gendarmerie de la commune en fin de matinée, le suspect de 34 ans avait été entendu auparavant par les juges d’instruction au palais de justice de Grenoble.

Ce n’était que la deuxième fois que l’ancien maître-chien rencontrait les magistrats. Cette audition a été organisée à sa demande, a indiqué une source proche de l’enquête.

Une conférence de presse du procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat doit se tenir dans l’après-midi, a annoncé la gendarmerie, sans plus de précisions sur le lieu ni l’heure de cette intervention.

Après être resté environ une heure à la gendarmerie de Pont-de-Beauvoisin, Nordahl Lelandais, accompagné de M. Coquillat, du procureur adjoint de Grenoble, des juges d’instruction et de son avocat Me Alain Jakubowicz, a été transporté « sur un autre lieu » à la mi-journée, a-t-on ajouté de même source, se refusant à plus de précisions.

Contacté par l’AFP, Me Jakubowicz n’a pas souhaité s’exprimer.

Un convoi de sept à huit véhicules de gendarmerie, dont celui de l’identification criminelle, s’est ensuite dirigé vers Domessin (Savoie), résidence du suspect et de ses parents, avant de poursuivre sa route.

De source proche de l’enquête, le laboratoire mobile et une vingtaine d’experts de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) sont sur place (médecin légiste, généticien, spécialistes en traces de transfert...).

La petite Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin.

Nordahl Lelandais est également mis en examen et détenu, depuis décembre, pour l’assassinat du caporal Arthur Noyer en Savoie en avril dernier.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?