Les Aveyronnais unis derrière Haute pour conquérir Paris

  • Les différents acteurs ont posé avec Haute, tête d’affiche du Salon et sa velle Olympe à Curières avant le départ.
    Les différents acteurs ont posé avec Haute, tête d’affiche du Salon et sa velle Olympe à Curières avant le départ.
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Centre Presse / Olivier Courtil

Cela fait dix-huit ans que le conseil départemental tient un stand au Salon de l’agriculture. L’âge de la majorité coïncide avec l’édition où la race aubrac est à l’honneur, sans doute aussi à l’âge de la maturité.

Un événement qui a réuni une dernière fois, avant le début du Salon ce samedi, les acteurs dans l’étable de Curières où se reposent encore un peu Haute, l’égérie du Salon, avec sa velle Olympe et le reste du troupeau de Thibaut et Florence Dijols.

« Le Département est un fervent défenseur de l’agriculture qui représente 10 % de la population active. Accords laitiers, loup, réforme des zones défavorisées qui prévoit le déclassement de huit communes en Aveyron, avec toutes ces préoccupations on a intérêt à être tous dans le même bateau et ramer dans le même sens », a rappelé Jean-François Galliard, président du conseil Départemental.

Lucide mais pas alarmiste sur la situation, l’égérie Haute à l’affiche est porteuse d’espoir pour le département. « Quand on parle de nos produits, on parle de nos territoires, le Salon est une vitrine de l’Aveyron ». De l’espoir voire même mieux encore dans la bouche d’Yves Chassany, à la tête de l’Upra aubrac qui s’est déclaré « président heureux » et a salué son prédécesseur, Henry Peyrac, à l’origine de la candidature déposée voici deux ans.

« L’Aubrac peut être une solution avec ses installations, ses initiatives, en lien avec la demande des consommateurs ». Haute en tête d’affiche du Salon de l’agriculture se veut donc le symbole d’une race, d’un département. « L’Aveyron est synonyme de qualité », résume en ce sens Jacques Molières, président de la chambre d’agriculture. « Il y a une synergie avec les artisans, industriels, agriculteurs » a dit pour sa part Christine Sahuet, présidente la chambre des Métiers et de l’Artisanat.

Pour ce faire, l’espace Aveyron proposera des animations et des dégustations (lire ci-dessous) en cette année de fastes avec la création du parc naturel régional de l’Aubrac. « Tous à Paris ! », a lancé Vincent Alazard, maire de Laguiole, précisant « sa fierté d’être dans cette étable ».

D’autant plus fier que le taureau dont est issue la velle de Haute, n’est autre que Hussard, un taureau provenant de son cheptel. Le monde est petit donc, mais l’Aveyron compte bien le faire voir en grand aux Parisiens pendant neuf jours. Du moins être un peu entendu. « Il y a deux mondes et l’écart se creuse, on a du mal à se comprendre avec Paris alors que nos territoires sont l’avenir », a conclu Vincent Alazard. Haute, tel est le nom de l’opération séduction pour l’Aveyron.

Espace Aveyron, hall 1, allée D, stand 23

Le stand de l’Aveyron ainsi indiqué pour le Salon, sera à proximité des stands de l’Upra Lacaune, Upra aubrac (100 m2 à côté de Haute), de la SA4R, du Bœuf fermier aubrac et du parc naturel régional de l’Aubrac dans le hall 2. L’Aveyron en force donc, avec un stand informant sur les filières agricoles et agroalimentaires, sur le tourisme autour de rencontres, de dégustations, et de jeux. Le grand jour sera mercredi 28 février, voué à l’Aveyron. Des états généraux de l’alimentation sont prévus ce jour-là ainsi que les concours en race aubrac. Les Jeunes Agriculteurs proposeront de savourer le département en bio, à la ferme, avec du bleu des causses, fleur d’Aubrac, veau d’Aveyron ou encore du roquefort. En attendant, les seize animaux sélectionnés pour représenter la race aubrac au concours partent ce jeudi du foirail de Laguiole.

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