Stéphane Masala : « La Coupe nous a permis de reprendre confiance »

  • Stéphane Masala (à gauche) a succédé à Frédéric Reculeau (à droite) au poste d’entraîneur des Herbiers. DR
    Stéphane Masala (à gauche) a succédé à Frédéric Reculeau (à droite) au poste d’entraîneur des Herbiers. DR
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Centre Presse

Nommé à la tête de l’équipe des Herbiers le 16 janvier en remplacement de Frédéric Reculeau, dont il était l’adjoint, Stéphane Masala a réussi à insuffler une nouvelle dynamique à sa formation, qu’il entend bien continuer à entretenir demain, face au Raf (20 h).

Deux victoires (2-1 à l’extérieur contre Lyon-Duchère et à domicile contre l’Entente Sannois Saint-Gratien) et un match nul (2-2 à Concarneau) lors des trois dernières journées, alors que l’équipe restait, avant cela, sur dix rencontres sans succès (cinq défaites et autant de résultats nuls) : qu’est-ce qui a changé ?

Il y a eu un changement d’entraîneur, déjà, et je pense que j’ai bénéficié de ça dans le sens où les joueurs se sont pris en main ; ils sont plus responsables. On a réussi à aller chercher une victoire très importante à Lyon-Duchère, ce qui a redonné confiance au groupe, et il y a la Coupe de France, qui nous propulse dans une bonne dynamique (Les Herbiers se sont qualifiés pour les quarts de finale et affronteront Lens, pensionnaire de L2, à domicile, le 27 février, NDLR).

Justement, cette compétition ne peut-elle pas être un écueil dans le sens où elle présente un attrait indéniable mais ne constitue pas l’objectif du club, à l’inverse du maintien en National 1 ?

Non. C’est vrai que ce n’était pas quelque chose de programmé en début de saison mais il faut la jouer à fond. Elle offre tellement de bons moments qu’on ne peut pas se permettre de la boycotter. Ce n’est pas simple, le championnat nous oblige à avoir une vraie gestion, une vraie programmation, et on essaye de jouer sur les deux tableaux. La Coupe nous a permis d’enchaîner des victoires et de reprendre confiance.

Votre formation est réputée joueuse. Est-ce que ça ne l’a pas desservie, quelque part, dans un championnat faisant la part belle à la solidité et à l’efficacité ?

Disons que les chiffres ne parlent pas en notre faveur mais je pense que si l’on n’a pas réussi à allier résultats et jeu, c’est qu’on ne jouait pas assez bien, tout simplement. Quand on veut essayer de jouer, il faut le faire très, très bien, et beaucoup mieux que l’adversaire. Je refuse de croire que le jeu nous amènerait à ne pas gagner ou à ne pas prendre de points. Je pense même que c’est tout le contraire.

Avez-vous changé quelque chose dans le fonctionnement de l’équipe au quotidien en en prenant les rênes ?

Non. Dire qu’il y a eu une révolution serait faux. Je bénéficie de ce qu’a fait Frédéric (Reculeau), avec qui j’ai travaillé pendant douze ans. Je suis resté sur les mêmes principes de jeu, la même philosophie. Seule ma personnalité dans le management est un peu différente.

N’est-ce pas paradoxal de licencier un entraîneur pour provoquer le fameux « choc psychologique » et de le remplacer par son adjoint, dont on imagine qu’il était sur la même longueur d’ondes que lui ?

Complètement. Comme je l’ai dit, j’ai bénéficié d’une prise de conscience du groupe et d’un facteur réussite qui ont fait que tout s’est enclenché. Avec Frédéric, on savait qu’il ne fallait pas grand-chose pour que ce soit le cas.

Pour finir, comment abordez-vous ce match face à Rodez, qui avait décroché sa première victoire à l’extérieur de la saison sur votre terrain (3-2, lors de la sixième journée) ?

On va essayer de prendre des points même si on sait que ce sera difficile. On avait été surpris par la qualité de cette équipe à l’époque mais on l’est beaucoup moins aujourd’hui en la voyant batailler pour la montée. Elle a de vraies certitudes, des joueurs qui osent et ne se posent pas de questions, qui mettent beaucoup de densité et de poids dans leurs attaques. On va essayer de les contenir dans un premier temps et voir si on peut faire mieux par la suite.

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