Et si Decazeville s’était rassuré avant un mois de mars capital ?

Il y a des matches perdus lors desquels rien ne va, lors desquels tout part « en sucette ». Mais d’autres, comme celui de dimanche à Fleurance, lors desquels les enseignements tirés font penser aux entraîneurs que le Sporting est sur la bonne voie.

« Toute la semaine, nous avons dit aux joueurs que nous ne leur mettrons pas de pression pour ce déplacement chez le leader, affirmait à froid, Fabrice Landes. Nous voulions simplement qu’ils jouent le moindre ballon et surtout qu’ils s’imposent, soient sérieux et déterminés sur les phases défensives. Je dois dire que nous n’avons pas été déçus sur cet aspect-là ! »

A ce petit jeu, le SCD s’est même payé le luxe de mener au score à la pause (10-13) devant une formation gersoise, très surprise de voir son adversaire à un tel niveau de jeu.

Seulement voilà, en deux petites minutes, le ciel s’assombrissait pour les bleus et blanc qui encaissaient, coup sur coup, deux essais. « C’est vrai que l’on craque trop facilement, avoue le technicien du Bassin. Mais je retiens surtout que nous avons trouvé les ressources pour les mettre à la faute et se procurer une dernière pénal-touche que malheureusement nous négocions mal. De quoi donner de l’espoir. »

Fabrice Landes reste catégorique : « Ce match, nous confirme que les joueurs ne veulent rien lâcher. De fait, on pense bien évidemment au maintien. Même si nous avons du retard sur nos concurrents directs, nous allons jouer notre premier espoir de maintien, lors du derby face à Lévezou (le 4 mars). » Et là, ce ne sera pas une guerre aveyronnaise mais un véritable match de phase finale entre deux formations qui peuvent tout perdre ou presque sur une seule rencontre.

Du côté Decazeville, ce match sera une première étape dans son calendrier du mois de mars. Un calendrier qui donne de l’espoir avec juste en suivant un déplacement à Rieumes et la réception de Gimont. En marquant les esprits de par sa prestation, Decazeville espère faire son retard en comptant engranger trois victoires (Lévezou, Gimont et Tournefeuille) de rang à Camille-Guibert. Mais ça, c’est une autre histoire...