Rodez : Mister Vélo en connaît un rayon pour toute réparation

« Je répare votre vélo à votre domicile ou sur votre lieu de travail, ou je viens le chercher pour le bichonner dans mon atelier ».

C’est ainsi que James Hennessy présente son activité, baptisée Mister Vélo, créée en août 2017 à Rodez.

Un clin d’œil ou plutôt une passerelle jetée au-dessus de la Manche entre l’Angleterre où il a vu le jour (voilà 48 ans à Londres) et Rodez, sa terre d’adoption où il s’est marié avec Muriel.

Pour lui, cela sonnait mieux que Monsieur Bike ! Et ce mécanicien diplômé, fort de plus de deux décennies d’expérience, ajoute volontiers sur le faire-part de naissance : « Confiez-moi votre vélo et pédalez heureux ! »

Entretien et sécurité, révision (standard, complète), transmission (dérailleur, chaîne), roues (crevaison, dévoilage, graissage roulement moyeux), freinage, direction..., aucune de ces opérations, parfois chirurgicales, n’a de secret pour James Hennessy.

Voilà donc six mois qu’il met son expérience, ses connaissances et ses doigts d’expert au service des cyclistes, grâce à son atelier mobile de réparation de cycles. Tous les deux-roues (VTT, route, BMX...) peuvent passer entre ses mains.

Fan de vélo dès son plus jeune âge, le Londonien d’origine a fait de sa passion son métier. Tout d’abord dans des auberges de jeunesse de la capitale anglaise avant de revêtir la tenue de mécanicien puis de chef d’atelier dans des magasins spécialisés de cycles.

Entre deux coups de pédales ou de clés six pans, il a rencontré Muriel, une Olempienne fille au pair puis étudiante à Londres. Au gré d’un périple de deux mois en 1997 à... vélo entre Rodez et Londres, elle a eu le temps de le convaincre de rentrer au pays.

Excepté une infidélité de six mois en 2016 (pour aider un ami à ouvrir une boutique londonienne), James Hennessy a passé dix ans chez GoSport à Onet-le-Château. Avant de rouler de ses propres... roues ! « Je voulais faire quelque chose pour moi-même, reconnaît-il volontiers. C’était maintenant ou jamais ».

Après une formation à la chambre de métiers et de l’artisanat, il est donc devenu auto-entrepreneur. « Je propose une formule à la carte, se réjouit-il. Si c’est très développé aux états-Unis, en Angleterre et dans les grandes villes en France, c’est unique en Aveyron. »

Quelle est sa valeur ajoutée ? L’intéressé répond : «Tout dépend bien sûr de la nature de l’intervention mais je dirais les délais et les tarifs ».