Distinction Pérail : un pas de plus vers l’Appellation d’origine protégée

  • Le petit fromage de brebis confirme sa notoriété grandissante.
    Le petit fromage de brebis confirme sa notoriété grandissante.
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Centre Presse Aveyron

Sacrée distinction obtenue par le pérail des Cabasses, dans le cadre du concours général agricole du Salon de l’agriculture. Le fromage fabriqué par la famille Dombre, à Verrières, a reçu la médaille d’argent dans la catégorie pérail.

Une première pour la pâte molle fabriquée à partir de lait de brebis. « C’est la récompense du travail de toute une équipe, du producteur aux salariés, a réagi mardi Jean-François Dombre, producteur aux Cabasses depuis trente ans, désormais accompagné de ses enfants Lucie, Elise et Charles. C’est une aventure familiale magnifique qui est distinguée. »

Distingué pour son goût, son moelleux, son côté fondant en bouche, mais aussi pour sa couleur écrue qui fait son aspect si unique, le pérail des Cabasses valorise une filière en quête de communication et de reconnaissance. « Pour nous, cette médaille est un événement important, confirme Sophie Lucas, animatrice de l’association pérail, présente sur le Salon de l’agriculture. En termes de publicité, de fidélisation également, c’est une belle marque d’attention. »

Mais ce n’est pas une fin en soit. Depuis plusieurs années maintenant, le pérail est en effet en course pour décrocher une appellation d’origine protégée (AOP). La distinction obtenue lundi par Jean-François Dombre, président de l’association pérail qui se bat pour l’obtention du label, peut être vue comme un signe fort.

« Il fallait un pérail médaillé cette année pour rester dans ce processus de notoriété auquel nous courrons, explique le principal artisan de la renaissance de ce fromage emblématique. Désormais, il nous faut être patient. Mais on touche au but. Je suis très confiant. »

Alors que le dossier du pérail auprès de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) est « finalisé » selon Sophie Lucas, la labellisation pourrait intervenir dans le courant de l’année 2018. « On est d’accord sur les procédures administratives, maintenant il faut respecter le calendrier de l’Inao », indique l’animatrice.

Une question de mois, espère-t-on sur le stand pérail. Dès lors, la production devrait passer de 1 000 tonnes aujourd’hui (10 producteurs) à 1 200 ou 1 300 tonnes.

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