Questionnaire décalé. Mireille Larrouy : « Je n’aime pas les cérémonies, ça enterre »

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    Questionnaire décalé. Mireille Larrouy : « Je n’aime pas les cérémonies, ça enterre »
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Centre Presse / Philippe Routhe

Le colloque organisé à l’occasion du 70e anniversaire de la mort d’Artaud s’est achevé dimanche à Rodez. Rencontre avec Mireille Larrouy, présidente de l’association Rodez Antonin-Artaud.

Un pavé à lire ou un pavé à jeter ?

(Rires) A lire d’abord puis à jeter !

Votre livre préféré ?

Tout Victor Hugo. Mais quand j’étais jeune c’était « Les Trois mousquetaires ». Qu’est-ce que j’ai pu le lire !

Le dernier film qui vous a marqué ?

« Diane a les épaules », que j’ai vu au festival de Gindou. Un sujet sérieux dans un film où l’on rit beaucoup.

Un endroit en Aveyron qui vous plaît ?

Le Larzac et l’Aubrac

Et à Rodez ?

La rue de la Barrière. Elle n’est pas forcément très belle, elle est mal pavée, mais j’aime cette rue...

Rêvez-vous de revivre Mai 68 ?

Je n’aime pas les cérémonies, ça enterre. Mais si vous me demandez de revivre le plaisir que j’y ai pris à l’époque, je dis oui !

Télé ou ciné ?

Les deux

Votre couleur préférée

Des couleurs vives... l’orange en premier lieu.

Sur une île déserte, vous emportez quoi ?

Sans hésiter, tout Victor Hugo. Et en particulier ses discours à l’Assemblée nationale... Jubilatoire !

Votre moment préféré de la journée ?

Le matin au petit-déjeuner... et le soir dans mon lit avec un livre. Je lis jusque tard dans la nuit.

Si vous pouviez rencontrer Artaud, vous lui diriez quoi ?

Je ne lui dirais pas « je vous ai compris » (rires)... Je ne lui demanderais pas de réaliser mon portrait, car il saisit trop vite qui se cache derrière le portrait... Je le féliciterais pour ses rôles au cinéma.

Un héros de votre enfance ?

Alexandre Legrand

Une citation ?

Gémir, pleurer, prier est également lâche. Fais énergiquement ta longue et lourde tâche. Dans la voie où le Sort a voulu t’appeler. Puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler. Ce sont des vers d’Alfred de Vigny, dans La Mort du loup.

Mer ou Montagne ?

Mer.

Soulages, Fenaille ou Denys-Puech ?

Denys-Puech. J’adore la sculpture et c’est là que j’ai été éveillée à l’art plastique. Notre professeur, quand j’étais lycéenne, nous emmenait dans ce musée tout le temps fermé. On mettait un anorak, on prenait une lampe torche...

Qu’est-ce qui vous fait rire ?

Tout ce qui est absurde et un peu décalé.

Ouvrir les médiathèques le soir ?

En tout cas, les ouvrir en s’adaptant aux besoins du lieu. A Rodez, je ne suis pas sûre que cela soit utile de les ouvrir le dimanche. Mais entre midi et deux, le lundi... Je garde en souvenir un dimanche à Paris, dans le 18e. C’était calme et soudain, on a aperçu un monde fou... C’était une bibliothèque qui était ouverte.

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