Portrait : Clémentine Saintoul, fille et mère de la « mezclature »

  • Clémentine Saintoul Colombres présentera « La voyageuse », une pièce de théâtre dont elle a écrit le texte et assuré la mise en scène, vendredi 23 mars à Rieupeyroux (Photo Jean-Louis Bories)
    Clémentine Saintoul Colombres présentera « La voyageuse », une pièce de théâtre dont elle a écrit le texte et assuré la mise en scène, vendredi 23 mars à Rieupeyroux (Photo Jean-Louis Bories)
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Centre Presse / Rui Dos Santos

Clémentine Saintoul-Colombres (a) voue un faible pour Lisbonne. Elle aime « la lumière » et « la force tranquille » de la capitale du Portugal.

Rien d’étonnant à cela car la ville blanche aux sept collines et l’artiste pluridisciplinaire, installée près de La Salvetat-Peyralès, se ressemblent.

Lumineuse, solaire, la directrice artistique, metteur en scène, auteur et comédienne de La Mezcla, une compagnie qu’elle a créée en 2013 (dont le siège est à Rieupeyroux), peut être paisible puis volcanique.

Et cet océan qui baigne Lisbonne, elle l’a traversé puisqu’elle est née à Quito, voilà bientôt quarante ans - elle soufflera le compte rond des bougies le 20 mai - d’un papa sociologue né en Argentine et d’une maman originaire du Ségala.

Elle a d’ailleurs quitté l’équateur à l’âge de trois mois pour vivre près de La Salvetat où elle a fréquenté l’école primaire.

Après avoir promené ensuite ses valises, beaucoup à Paris et un peu ailleurs, Clémentine Saintoul les a posées en Aveyron, sa terre d’adoption.

Pour écrire, mettre en scène - elle présentera sa création baptisée La Voyageuse vendredi à Rieupeyroux (lire ci-contre) -, jouer, diriger et même chanter (elle a été élève au Conservatoire).

Quelle que soit la discipline, elle n’oublie pas son leitmotiv : « Défendre des valeurs fondamentales humaines ». Un héritage de ses parents qui étaient très engagés au niveau des Droits de l’Homme sur le plan international. « J’ai été élevée à la culture humaniste », confirme-t-elle volontiers.

Il y a un peu de Lisa, l’héroïne de sa dernière pièce, en elle. « J’ai grandi là-dedans. Je pensais que le monde était comme ça, reconnaît-elle. Un jour, je me suis rendu compte que ma norme était marginale. J’aime le courage, l’éthique. Je suis curieuse du monde, il me fascine. »

Que lui reste-t-il, par exemple, de ses deux ans passés sans papiers où elle s’est retrouvée en situation d’expulsion puis « française naturalisée française » ? « L’envie de créer des ponts, assure Clémentine Saintoul. Je suis un passeur à ma manière. »

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