Cransac : le thermalisme revigore les comptes de la ville

  • La Chambre régionale des comptes a validé la bonne gestion de la ville.
    La Chambre régionale des comptes a validé la bonne gestion de la ville.
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Centre Presse

La ville de Cransac a été auditée par la Chambre régionale des comptes en janvier 2017. Cet audit balayait la période 2012-2016, et même si la Chambre régionale des comptes a avancé quelques recommandations dont la ville de Cransac est invitée à tenir compte, le rapport de synthèse de ce contrôle ne relève rien d’anormal sur la gestion de la ville pendant cette période auscultée sous tous les angles.

Il dit en substance « que la situation financière de Cransac, seule station thermale du département qui compte 1 676 habitants, illustre la stratégie de développement du tourisme et plus particulièrement du thermalisme. »

En 2012, les thermes accueillaient 3 797 curistes pour 5 097 en 2016, soit une progression de 34,24 %.

Si on y ajoute la fréquentation de la clientèle remise en forme, 1 989 en 2016, on atteint un total de 7 086. L’évolution des ressources liées à l’activité thermale se retrouve également sur le produit de la taxe de séjour avec + 40 % sur la période auditée.

Une arrivé impactante

Selon l’office de tourisme qui en 2012 extrapolait à partir de données nationales, l’activité thermale générerait 730 emplois directs, indirects ou induits pour un volume de 7,3 M€ de chiffre d’affaires direct ou indirect. Ce qui signifie que l’activité économique de Cransac est impulsée prioritairement par le thermalisme. Les deux prédécesseurs de Michel Raffi, André Requi et Jean-Paul Linol, avaient très bien compris qu’il ne fallait pas rater ce virage thermal.

« Les thermes représentent 50 équivalents temps plein en période haute et on peut dire que les emplois du casino, une vingtaine, sont indirectement liés au thermalisme.

Cela rend hommage à la politique visionnaire de mes prédécesseurs qui pour ancrer définitivement leur ville dans le thermalisme voulaient un casino, qui s’est enfin installé en 2015 », souligne Michel Raffi.

« Son arrivée et l’impact des redevances sur les jeux ont permis d’améliorer la situation financière de la ville, qui même si elle est toujours délicate et n’autorise pas de grandes marges de manœuvre permet d’envisager certains projets, école Émile-Zola, Passelaygues... »

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