En déplacement vendredi soir à Pau, Rodez veut « rester en vie »

  • N. Ouammou et les Ruthénois ont intérêt à enflammer la rencontre ce soir. Archives JLB
    N. Ouammou et les Ruthénois ont intérêt à enflammer la rencontre ce soir. Archives JLB
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    En déplacement vendredi soir à Pau, Rodez veut « rester en vie »
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Centre Presse

On doit rester en vie à la fin de ce match-là. » L’objectif du coach ruthénois Laurent Peyrelade est limpide. Et pour continuer à disputer le sprint final vers l’accession en Ligue 2, ses hommes doivent ainsi retrouver le chemin du succès ce soir au Hameau ; chemin qu’ils n’ont plus emprunté depuis six rencontres (trois nuls et trois défaites, la dernière en date vendredi dernier chez eux face au Red Star, 1-2).

Une voie qui s’annonce sinueuse et pas aisée à trouver tant l’adversaire du soir a lui aussi besoin des trois points. Pleinement concernés par la lutte pour le maintien malgré leur actuelle 8e place puisque seulement à un point d’Avranches le premier relégable (!), les Palois entendent bien faire le plein face à une formation qui leur réussit généralement plutôt bien. D’ailleurs, au match aller, les hommes de David Vignes (lire plus bas) étaient venus s’imposer 2-0 rue Vieussens, mettant fin à 18 mois d’invincibilité à domicile. Avec notamment un Aaron Boupendza des grands soirs, auteur d’un doublé. Depuis le Gabonais en est à 12 buts et fait toujours aussi peur aux défenses (lire notre édition d’hier).

« J’ai dit aux gars qu’il fallait jouer ce match comme si c’était le premier de la saison, explique Laurent Peyrelade. Il faut qu’on soit beaucoup plus vigilant, rageur, efficace dans tout ce que l’on fait. En ce moment, on n’utilise pas 100 % de nos qualités. » Mais tout reste jouable selon lui : « On l’a vu cette semaine en Ligue des champions. Tout est possible dans le foot, surtout l’impensable. Ce n’est pas le talent qui fait basculer les matches. Ce sont la rage, la concentration et la rigueur collectives. » Boissier, Bonnet et Chougrani ne pourront pas en faire preuve malgré eux, car absents. Le capitaine Da Silva est lui de retour. Et ça pourrait compter. « On ouvre une page (de l’histoire du club). C’est un moment dont on doit se souvenir dans 40 ou 50 ans. »

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