Tennis : Pons, de dauphine à reine de Rodez

  • La Niçoise Morgane Pons titrée sur les courts couverts de Vabre (Photo JLB).
    La Niçoise Morgane Pons titrée sur les courts couverts de Vabre (Photo JLB).
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Centre Presse / Aurélien Parayre

Expéditive ! Morgane Pons, tête de série numéro 1 du tournoi et 41e joueuse française, n’a pas fait dans le détail hier matin en finale du CNGT de Rodez, s’imposant 6-0 6-3 face à Alice Bacquié (N°2 et 50e) en seulement 1h02’ de jeu.

« Je suis contente car l’an passé (en décembre 2016, NDLR), j’avais perdu en finale ici. Un mauvais souvenir, a réagi celle qui avait effectivement dû baisser pavillon face à Alice Tubello (6-1 3-6 6-1) alors qu’elle était gênée - et très agacée - par une cheville douloureuse. Je ne voulais pas que cela se reproduise, donc c’est cool. »

A 26 ans, la Niçoise est une habituée des CNGT du sud de la France. Enseignante dans son club à Nice, elle ne dispute que peu de tournois, et majoritairement le week-end ou lors des vacances scolaires.

Hier, alors qu’elle était « un peu malade, une grosse laryngite », la longiligne sudiste a aussi profité de la défaillance physique de son adversaire. « J’ai des problèmes de dos, j’ai aussi fait beaucoup de route ces derniers jours », confiera ainsi la finaliste malheureuse au sortir de la rencontre.

Un état qui ne lui a pas permis de rivaliser. À aucun moment. Elle a ainsi dû attendre le second set pour inscrire son premier jeu alors que la première manche a été expédiée en 22 minutes !

Dommage pour le - très peu nombreux - public des courts couverts de Vabre qui aura malgré tout pu croire à une possible révolte dans le 7e jeu d’un second set remporté par Bacquié de haute lutte et après plusieurs rallyes de fond de court.

Mais à 4-3 pour elle, la future lauréate n’a pas tremblé. Et deux jeux plus tard, elle levait les bras tout en empochant du même coup les 1 000 euros promis à la gagnante (3 900 euros de dotation au total) sans avoir eu à s’employer outre mesure.

Avant cette joute finale, les résines ruthénoises auront vu passer une bonne soixantaine de joueuses en un peu moins d’un mois de compétition.

Du plus petit niveau départemental aux cadors nationales donc. Un chiffre néanmoins en baisse (80 lors de la dernière mouture) qui appelle forcément à une réflexion pour l’avenir, notamment au sujet du tournoi dans le calendrier. Il était passé cette année de décembre à avril.

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