Rugby : Decazeville n’a pas dit son dernier mot

  • Le SCD doit gagner aujourd’hui pour garder espoir. J.-L.B.
    Le SCD doit gagner aujourd’hui pour garder espoir. J.-L.B.
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Centre Presse

Cette après-midi, Germain Portéro et ses coéquipiers se déplacent à L’Isle-Jourdain, une formation qui a besoin d’une victoire pour assurer sa qualification pour les phases finales, dans une poule 6 qui aura finalement tenu toutes ses promesses puisqu’on la disait homogène et à l’issue indécise dès l’annonce de la composition des groupes de Fédérale 2.

Seulement voilà : en début de saison, pas grand-monde à Decazeville imaginait le Sporting dans une telle galère, luttant jusqu’à la fin pour se sauver. C’est pourtant bien ce qui se passera tout à l’heure sur la pelouse gersoise.

Si cette saison, il a parfois été difficile pour les entraîneurs decazevillois de composer une équipe, ce ne sera fort heureusement pas vraiment le cas aujourd’hui.

« L’ensemble de l’effectif veut jouer et même les blessés se testent pour voir s’ils peuvent être alignés, jouer ne serait-ce que dix minutes », affirme Cyril Petit, l’un des tacticiens, qui a assuré que ses joueurs feraient le maximum sur le pré, à l’image d’un Jérôme Accorsi qui ne veut pas finir sa saison en regardant les copains se démener sur la pelouse et ne pas pouvoir apporter son expérience ni faire parler son jeu au pied. Aujourd’hui, il jouera ! C’est dire l’esprit decazevillois !

Depuis lundi, le Sporting, qui avait bénéficié d’une semaine de coupure auparavant, afin de reposer les organismes, s’est préparé pour cette échéance capitale en revoyant les bases et en perfectionnant les choses dans certains secteurs de jeu dans lesquels il avait connu des problèmes face à Gaillac (victoire 19-16 à domicile il y a quinze jours), comme la touche.

Dans l’ancienne cité minière, on ne peut s’empêcher de se remémorer le match aller, où le Sporting s’était imposé au bout d’une rencontre tendue (19-14) lors de laquelle le public avait eu le mérite de faire prendre conscience aux joueurs que c’étaient eux qui avaient les clés de leur destin.

Cette après-midi, il y a fort à parier que les deux formations vont entrer sur le terrain avec une certaine appréhension du résultat et que le premier qui marquera prendra un ascendant psychologique sur son opposant.

Bien sûr, certains, dans les tribunes ou via l’application du club, ne pourront s’empêcher de se renseigner au sujet du match de LSA face à Fleurance, avec l’espoir d’un faux pas des Ségalis. Pour Cyril Petit et Fabrice Landes, le duo d’entraîneurs, « il n’est pas question de se focaliser sur LSA. »

« Occupons-nous d’abord de faire le travail et de respecter les consignes, enchaînent-ils. C’est vrai qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer mais il est vital que nous nous concentrions sur notre jeu et donnions tout pour ne rien regretter. »

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