Rugby : LSA veut sa « récompense »

  • Mathieu Jourdas et ses partenaires veulent gagner pour s’éviter tout calcul (Photo Jean-Louis Bories).
    Mathieu Jourdas et ses partenaires veulent gagner pour s’éviter tout calcul (Photo Jean-Louis Bories).
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Centre Presse

Que représente cette rencontre pour vous ?

Yoann Iragne : C’est la clôture d’une belle saison. Nous n’avons jamais été relégables et nous devons confirmer notre progression depuis le début du championnat en validant définitivement notre maintien.

Jehan De Bancarel : C’est le dernier match, celui qui nous permettra d’assurer le maintien si nous le remportons, ce qui nous permettrait de ne pas avoir à attendre le résultat des autres.

Mathieu Jourdas : C’est le dernier match de la saison et nous espérons pouvoir enfin fêter quelque chose. Cela fait maintenant trois ans que nous attendons ça (LSA, relégué il y a deux ans, avait été repêché et avait ensuite bénéficié de la refonte des championnats, l’an dernier, pour éviter la descente, NDLR).

Bastien Viala : C’est le match du maintien. Il faut que nous soyons sérieux et que nous gagnions pour ne dépendre de personne.

Comment allez-vous l’aborder ? N’avez-vous pas peur que l’enjeu prenne le pas sur le jeu et que la pression vous empêche de jouer de façon libérée ?

Y. R. : Nous avons préparé ce match comme un match normal car contre Gaillac (défaite 28-24 à domicile), nous avions effectué une préparation un peu différente et nous nous étions mis une pression inutile. à nous de savoir nous libérer, de jouer au rugby comme nous avons su le faire lors des rencontres importantes et de faire le nécessaire. Cette année, nous avons bien progressé, le travail des coaches a payé et le club a aussi bien évolué. Je pense que maintenant, LSA est connu, reconnu et respecté en Fédérale 2, ce qui n’était pas forcément le cas il y a trois ans.

J. D. B. : Il nous faut mettre beaucoup d’envie et nous lâcher. Il n’y a pas de pression à avoir. Nous jouerions contre un club de milieu de tableau, peut-être, mais là, c’est le leader, et si nous ne jouons pas, cela ne passera pas. Si nous gagnons, ce sera l’exploit, mais il est faisable. Cela nous permettrait de valider le maintien par nous-mêmes.

M. J. : Nous n’avons rien à perdre. Nous recevons le premier de la poule et il va falloir envoyer comme des malades. Nous verrons bien à la fin. Nous n’avons pas de pression à avoir, nous sommes devant Decazeville au classement, avec trois points d’avance, et si pression il y a, elle est du côté de Decazeville, qui doit impérativement faire un bon résultat.

B. V. : Quand on est compétiteur, on part pour gagner et nous allons tout faire pour. Il n’y a pas de raison d’avoir la pression. Nous sommes devant les Decazevillois au classement et c’est eux qui auront la pression. Faisons notre match comme nous devons le faire et après nous verrons.

Ne pensez-vous pas que vous auriez pu valider votre maintien plus tôt et que vous avez laissé quelques points en route cette saison ?

Y. R. : Oui, peut-être. Nous aurions pu le valider dimanche dernier à Tournefeuille (10-10) ou il y a trois semaines à domicile, contre Gaillac, mais il ne faut pas oublier que lors de certains matches, nous avons également su grappiller quelques points alors que tout semblait perdu et je pense que l’un dans l’autre, ça s’équilibre.

J. B. D. : Si, bien sûr. Il nous manque les points perdus lors des deux défaites concédées à La Primaube (contre Astarac Bigorre, 26-25, et Gaillac) et peut-être quelques bonus défensifs qui étaient à notre portée, mais nous avons également su trouver les ressources pour retourner certaines situations. À nous de faire le nécessaire pour valider le maintien dimanche (aujourd’hui) et ne rien regretter.

M. J. : Si. Je pense notamment aux deux matches à La Primaube, et en particulier à celui contre Gaillac, que nous pensions avoir gagné avant même de l’avoir joué. Maintenant, il ne faut pas oublier que nous avons arraché quelques points d’autres fois. Nous aurions également pu valider le maintien à Tournefeuille, dimanche dernier.

B. V. : Je pense que nous pourrions avoir sept ou huit points de plus et être confortablement installés en milieu de tableau si nous avions mieux négocié certaines rencontres. Mais bon, ce sont les aléas du sport. Faisons tout pour être toujours devant Decazeville dimanche soir. Il faut regarder devant et non derrière.

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