L’invité de la semaine : Alexandre Geniez concentré sur le Tour d’Italie

  • Le Ruthénois se présente au départ du Tour d’Italie fort d’un très bon début de saison, au cours duquel il a remporté trois succès : le Grand Prix La Marseillaise (photo), ainsi que le prologue et le classement général du Tour La Provence (Photo AFP).
    Le Ruthénois se présente au départ du Tour d’Italie fort d’un très bon début de saison, au cours duquel il a remporté trois succès : le Grand Prix La Marseillaise (photo), ainsi que le prologue et le classement général du Tour La Provence (Photo AFP).
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Centre Presse / Romain Gruffaz

Quel bilan faites-vous du Tour des Alpes, que vous avez terminé à la vingt-huitième place, à 15’35’’ du vainqueur, votre ancien coéquipier Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) ?

Le bilan est positif. Le but était de prendre les étapes au jour le jour et de faire des efforts pour voir où je me situais. Les deux premières se terminaient par des arrivées au sommet. Je les ai faites correctement, j’ai vu que la condition était là (1). Après, les trois dernières me convenaient bien. Elles étaient dures mais avec des arrivées sur le plat. J’étais motivé mais je n’ai pas forcément eu de circonstances favorables. Il y a un jour où j’ai eu des crampes et où je n’ai pas pu faire le sprint, le lendemain, j’ai crevé à vingt bornes de l’arrivée et je n’ai pas pu jouer la gagne, et le dernier jour, j’étais à mon niveau, en terminant quinzième ou seizième. Il me manquait juste un petit quelque chose pour pouvoir finir parmi les dix premiers mais dans l’ensemble, j’étais vraiment satisfait de ma condition physique.

Depuis, quel a été votre programme en vue du Tour d’Italie ?

Surtout de la récupération, même si, étant donné qu’il y a quasiment deux semaines entre les deux épreuves (le Tour des Alpes s’est déroulé du 16 au 20 avril, NDLR), on ne peut pas ne faire que ça. J’ai fait deux fois deux jours d’entraînement intensif avec un jour de récupération entre les deux. Le but est d’arriver avec de la fraîcheur au départ du Giro donc je vais terminer par quatre jours un peu plus légers, avec des sorties entre une heure et quart et deux heures et demie (l’entretien a été réalisé mercredi).

Que pensez-vous du parcours de ce Giro ?

Il est difficile. Les trois premiers jours seront un peu particuliers (le peloton sera en Israël) mais je ne pense pas qu’ils soient hyper piégeux, sauf s’il y a du vent. En tout cas, il faudra être dans le match dès le prologue pour ne pas perdre de temps. Après, il y a la partie en Sicile. La quatrième étape, que l’on a reconnue avec l’équipe, est difficile car elle est très vallonnée et offre un final tortueux dans la ville (Caltagirone). Le dernier jour sur l’île, ce sera l’arrivée au sommet de l’Etna (lors de la sixième étape). Il faudra être opérationnel car les premiers écarts se feront à ce moment-là. Le maillot rose changera sans doute d’épaules et les favoris commenceront à se découvrir, même si je ne pense pas qu’il y ait d’énormes écarts sur cette montée.

Vous l’avez reconnue ?

Oui. Elle est très longue mais le début est assez régulier. à six-sept kilomètres de l’arrivée, il y a un replat avant d’arriver dans la partie finale, où ça devient très sélectif. Je pense que c’est là que ça va exploser et que les favoris vont attendre ce moment-là pour s’attaquer.

L’intégralité de cette interview à retrouver dans notre édition du dimanche 29 avril.

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