Coupe de l'Aveyron : Lioujas, le grand huit ?
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Eva Clerc, défenseur
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Christelle Leygues, entraîneur adjoint
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Mathilde Bonnefis, gardien de but
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Nelly Gaven, milieu de terrain
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Jessica Enjalbert, défenseur
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Vanessa Boularot, milieu de terrain
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Camille Roux, attaquant
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Joël Bouloc, secrétaire
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Lola Boyer, entraîneur adjoint
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Angèle Cot, défenseur
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Annabelle Marcilhac, milieu de terrain
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Nadine Costes, entraîneur
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Justine Solier, milieu de terrain
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John Diaz, président
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Solène Ambrosino, attaquant
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Emilie Viguier, milieu de terrain
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Charlotte Zimmerman, défenseur
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Manon Bernat-Orbezo, défenseur
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Camille Iche, milieu de terrain
Le FC Lioujas va une nouvelle fois se trouver sur le devant de la scène, jeudi (16 h 30), à l’occasion de la finale féminine de la Coupe de l’Aveyron.
Pensionnaire de deuxième division entre 2002 et 2006, il avait, à l’époque, permis de faire connaître la petite commune du causse Comtal au plan national en se mesurant à des adversaires issus de grandes villes telles que Marseille, Saint-Etienne ou Nancy, avant de chuter jusqu’au plus bas niveau local et de laisser le Raf faire figure de locomotive du football féminin dans le département.
Après-demain, dans une forme de clin d’œil, c’est au stade Paul-Lignon, où évoluent les Ruthénoises, qu’Emilie Viguier et ses partenaires vont tenter d’offrir à leur club un huitième succès, après ceux obtenus en 1986, 1999, 2002, 2008, 2009 (ces quatre dernières fois avec l’équipe B), 2014 et 2015.
« Quand on joue en district, la compétition la plus représentative est la Coupe de l’Aveyron. Au niveau départemental, c’est vraiment quelque chose de génial et je préfère jouer sa finale plutôt que celle de la Coupe du Midi, explique celle qui occupe le poste de numéro dix. C’est la fête d’un club et d’un département. Il y a une vraie reconnaissance que l’on n’a pas avec la Coupe du Midi ou avec le Challenge Souchon. »
Cette finale, les joueuses de Nadine Costes se sont offert le droit de la disputer en venant à bout de Vabres-l’Abbaye au tour précédent (3-0), lors d’une rencontre au cours de laquelle elles ont une nouvelle fois fait parler leurs qualités.
« Notre atout a toujours été notre mental, poursuit Emilie Viguier. Au-delà de ça, ce qui fait notre force est que l’on joue ensemble depuis une dizaine d’années et que l’on s’entend toutes très bien. Depuis tout ce temps, on a réussi à mettre en place un vrai fonds de jeu et chacune d’entre nous sait ce que l’autre va faire. Tout ça fait qu’il est facile d’intégrer les jeunes qui arrivent. »
Présente au club depuis l’âge de 6 ans, la meneuse de jeu, aujourd’hui âgée de 35 ans, aborde le rendez-vous face au Vibal avec fierté et envie.
« Une finale, c’est bien pour l’équipe, le club et le village ; ça fait parler du coin, estime-t-elle. Mettre les filles en lever de rideau du match des garçons permet aussi de promouvoir le sport féminin. C’est vraiment très bien de la part des dirigeants du district, qui pourraient programmer un match d’équipes de moins de 18 ans à la place.Ils mettent tout en œuvre pour que ce soit une belle fête. »
Une fête que l’intéressée espère partager avec ses adversaires, quelle que soit l’issue de l’opposition.
« On respecte beaucoup les filles du Vibal. On sait que ce sont des guerrières et qu’elles ne lâcheront rien, conclut-elle. On se connaît en dehors et on s’entend très bien. C’est génial qu’on se retrouve en finale et j’espère qu’on finira la soirée ensemble. »
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