Tour d'Italie : Alexandre Geniez, une première semaine sans encombre

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Centre Presse Aveyron

Le coureur aveyronnais est actuellement 20e au général à 4'12" du porteur du maillot rose, le Britannique Simon Yates.

 

Comme il l’avait annoncé, Alexandre Geniez a procédé à un premier bilan du Tour d’Italie, dimanche soir, à l’arrivée de la neuvième étape, après une grosse semaine de course (le grand départ avait été donné le vendredi 4 mai). Un bilan que l’actuel vingtième du classement général (à 4’12’’ du porteur du maillot rose, le Britannique Simon Yates, membre de l’équipe Mitchelton-Scott) a présenté comme « bon » et qui a certainement suscité chez lui une forme de soulagement, après cette première semaine si souvent synonyme, dans les grands Tours, de multiples dangers, du fait de la tension qui règne dans le peloton.

"On est toujours dans le match"
« On est toujours dans le match pour le classement général, même si on n’a pas encore abordé la très haute montagne, avec des enchaînements de cols, bien que l’on n’ait pas non plus eu un Giro tout plat jusqu’à maintenant, avec encore 4 000 mètres de dénivelé aujourd’hui (dimanche), a expliqué le coureur d’AG2R La Mondiale. Pas mal de coéquipiers et de leaders vont perdre du temps en deuxième semaine et surtout en troisième. Il va falloir que l’on reste motivés et on verra comment ça se passera. »


Stratégie payante dimanche
S’il est encore loin des Dolomites et des Alpes, qui devraient servir de théâtre à la grande explication entre les favoris en troisième semaine (sauf grosses modifications de parcours dues aux conditions climatiques), le Ruthénois a pu vérifier, depuis l’arrivée en Italie (les trois premières étapes se sont déroulées en Israël), que les sensations étaient au rendez-vous, comme avant-hier, entre Pesco Sannita et Gran Sasso d’Italia (Campo Imperatore).
« On a bien couru et on a su remonter au moment stratégique, à l’approche de la dernière montée, à quinze-vingt bornes de l’arrivée, en restant groupés, a-t-il raconté. On était encore quatre avec François (Bidard), Hubert (Dupont) et Quentin (Jauregui), ce qui nous a permis de bien nous économiser, notamment sur les faux-plats, où ça roulait très vite. Dans le final, la stratégie était de ne pas se découvrir trop tôt pour ne pas prendre de cassures. On a bien géré notre montée et à trois kilomètres de l’arrivée, ç’a commencé à s’attaquer. J’ai réussi à intégrer un bon groupe, dans lequel figurait Aru (le coureur italien, leader de la formation Émirats Arabes Unis), qui cherchait à limiter les écarts. C’était intéressant pour moi. ».

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