Pastoralisme : José Bové invite le loup au Parlement européen

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    Pastoralisme José Bové invite le loup aujourd’hui au Parlement européen
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Presse Centre

Le député José Bové a mis la question du loup, mardi, sur la table du Parlement européen. Il attend une réflexion globale sur le sujet. Interview.

Ces dernières semaines, le Sud-Aveyron a encore été frappé par des attaques de loup sur des troupeaux, la semaine dernière. député européen, José Bové va débattre de ce problème, au cœur du pastoralisme, aujourd’hui avec ses collègues à Bruxelles.

Vous êtes à l’initiative d’une journée, au Parlement européen, consacrée à la défense du pastoralisme. D’où vient cette idée ?

C’est en confrontant nos réalités du terrain avec des collègues députés que nous avons réalisé que ce sujet doit devenir européen. L’idée remonte à plus d’un an déjà.

La problématique du loup et des attaques de troupeaux n’a rien d’Hexagonale. Comment défendre le pastoralisme en France, comme en Roumanie, en Finlande et en Espagne ? La réflexion doit être globale.

Comment s'est déroulée cette journée ?

Nous avons plusieurs tables rondes auxquelles sont conviés des éleveurs, des élus locaux et des députés. La Commission européenne était également représentée. Nous voulions l’interpeller directement pour qu’elle prenne les initiatives qu’elle n’a, pour l’heure, jamais prises. Elle était invitée à s’exprimer en fin de journée pour dire ce qu’elle retient des différentes interventions. Ce doit être un point de départ à des solutions et des mises en œuvre concrètes.

Croyez-vous en une solution commune au vu des multiples réalités au niveau européen ?

C’est tout l’enjeu de cette journée. En cherchant des solutions pays par pays, on n’avance pas. Dans cette confrontation d’expériences, nous voulons savoir si nous avons plus de différences que de points communs face au loup. Et je ne crois pas que ce soit le cas. Bien sûr qu’il existe des pratiques d’élevage très diverses, mais la problématique est commune. Nous n’entendons stigmatiser personne, mais simplement signifier que le pastoralisme est un véritable enjeu de territoire. Il faut défendre le pastoralisme comme une activité centrale des territoires comme le nôtre, le Sud-Aveyron.

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