Leçon de physique avant l’heure avant la finale nationale du concours « C Génial » à la Cité de l’espace

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Correspondant

Mercredi 9 mai, les élèves de l’atelier scientifique du collège Lucie- Aubrac se sont rendus avec leur professeur de physique, Lionel Rigal, instigateur du projet, dans la classe de CM1-CM2 d’Hélène Martinez, à l’école Alechinsky. L’occasion pour les CM de découvrir une nouvelle matière, la physique, et de voir que les grands, passionnés, peuvent leur faire de belles démonstrations qui donnent sacrément envie d’arriver au collège !

Après une brève présentation du projet et de sa problématique -pour mémoire, « Comment les cailloux remontent-ils dans les champs ? » -, quatre expériences ont été montrées par les collégiens aux écoliers, qui ont participé activement.

La première leur a permis d’observer un simulateur de pluie : trois bacs, un de terre non travaillée -donc style prairie -, un de terre retournée, et un dernier de terre recouverte de refus. Les enfants ont émis des hypothèses, puis arrosé les 3 bacs. Ils ont pu aisément constater que de l’eau claire ressortait de la terre non travaillée, de l’eau à peine salie de la terre recouverte de refus, et d’eau très sale, avec des cailloux, du bac de terre travaillée. Ainsi, ils ont pu comprendre facilement, grâce à cette expérience, que pour avoir moins de cailloux, il fallait essayer de ne jamais avoir la terre à nu, et que les champs plus plats étaient plus favorables : l’érosion provoque la remontée des cailloux La deuxième leur a permis d’observer les effets des gels et dégels successifs en découvrant que l’eau fait remonter une balle immergée dans du sable quand on arrose.

La troisième a montré que des vibrations à une fréquence identique à celles d’un tracteur font remonter les cailloux. La dernière leur a permis de comparer un bac de terre sans lombrics et un bac contenant 90 lombrics pour une même quantité de terre : les cailloux ne sont pas remontés.

Actifs, les écoliers ont pu, sur une heure, assister aux quatre ateliers et conclure, enthousiastes : « Moi je m’inscris pour l’an prochain à l’atelier ! ». Hélas, M. Rigal a dû préciser que l’atelier ne commençait qu’en 4e, car il faut avoir des bases de physique pour pouvoir commencer à mener des expériences de ce type. Qu’à cela ne tienne, tous vont suivre avec attention la suite des événements ! Le 25 mai, c’est la finale nationale du concours « C Génial » à la Cité de l’espace. On leur souhaite de monter sur le podium ; ils le méritent !

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