Le célèbre clocher tors de Saint-Côme dévoile tous ses secrets

  • Patrimoine À la découverte  du clocher et de ses cloches
    Patrimoine À la découverte du clocher et de ses cloches
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Correspondant

Saint-Côme est fier de son clocher tors (seulement deux en Midi-Pyrénées !), mais cela ne saurait faire oublier les « petits trésors » qu’il recèle.

Lundi dernier, le carillon a sonné à toute volée à Saint-Côme pour « la journée des clochers ». Cette manifestation, semble-t-il unique dans le département, portée par la municipalité, était soutenue par le ministère de la Culture et organisée par le Conservatoire européen des cloches et horloges.

Tout le monde l’entend mais très peu de personnes la connaissent vraiment. Pourtant le clocher de l’église recèle un véritable trésor oublié avec une cloche datée de 1478, donc antérieure au clocher. Ce qui n’est pas sans poser de nombreuses interrogations aux spécialistes de l’art campanaire.

Une pièce mystérieuse

Toute la journée, sous la conduite passionnante de Gilbert Vialaret et de ses amis, les habitants et les visiteurs se sont pressés pour découvrir ou redécouvrir ce clocher si étonnant et pour voir cette cloche mystérieuse âgée de 540 ans et oubliée… Une pièce d’exception qui devrait être inscrite prochainement à l’inventaire des monuments historiques. Une visite, avec au passage des étages, la découverte de la charpente de l’église, celle du clocher, le mécanisme de l’horloge et enfin les sept cloches du carillon actionné un temps par un clavier rudimentaire. Même en ayant ajouté une heure de visite supplémentaire, les guides ont dû refuser une trentaine de personnes. Devant le succès rencontré, de nouvelles visites seront donc programmées pour cet été.

Au rythme de la cloche

À noter, dans la première visite du matin, la présence de Christian Triadou, descendant de l’ancien grand fondeur de cloche aveyronnais Triadou qui n’a pas manqué d’apporter sa contribution à la visite en rappelant que la cloche « sonne pour l’heure, les décès… mais donne également à la population l’alerte en cas de guerre, d’incendie, d’épidémie… En plus de ces fonctions, la cloche d’une église, sonne aussi pour les mariages, les baptêmes, les enterrements, Pâques, la Noël et pour tous les instants de prières qui rythmaient autrefois la vie du travailleur, dans les campagnes sans montre, sans téléphone sans électricité. L’angélus par exemple annonçait la fin du travail aux champs et le repas du soir »…

Une journée agrémentée par une belle exposition prêtée par le Conservatoire européen des cloches et horloges et de quelques photos et explications locales.

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