Course du viaduc de Millau : « On aurait aimé qu’il y ait un peu plus d’inscrits »
Malgré la baisse du nombre de participants, l’épreuve, qui s’est déroulée dimanche, a été une fête. Rendez-vous en 2020 pour la prochaine édition.
Lundi, la pluie s’est remise à tomber sur le Sud-Aveyron et l’ensemble du département. De quoi être heureux que la course du Viaduc se soit déroulée dimanche, quand il faisait encore beau. Vingt-quatre heures après la cinquième édition, le bilan de l’épreuve était positif.
Sportivement, il y a eu match
Un plateau élite resserré, avec des coureurs au profil de marathonien. C’est la première fois que ce choix avait été fait sur cette épreuve, particulièrement atypique. L’Espagnol Camilo Raúl Santiago est un beau vainqueur. Il était vraiment le plus fort dimanche. Derrière lui, il y a eu match entre le Polonais Henryk Szost (troisième) et les Français Benjamin Malaty (quatrième) et Freddy Guimard (deuxième). Avec en prime un record de l’épreuve pour Raúl Santiago (1h16’56’’), même si, compte tenu des différents travaux et aménagements routiers, il n’est pas certain que le parcours ait été tout à fait le même d’une édition à l’autre.
Une organisation bien huilée
C’était l’enjeu de cette édition 2018. Après quatre courses, Évasion sport communication (les Templiers) avait décidé de passer la main. Eiffage, via une structure créée pour l’occasion, en collaboration avec la société qui s’occupe notamment de l’Ecotrail de Paris, a repris la main.
Et pour Emmanuel Cachot, directeur de la CEVM (Compagnie Eiffage du viaduc de Millau), tout s’est bien passé. « Je suis très content de l’organisation, assure-t-il. Je peux la qualifier d’exceptionnelle. On peut être heureux de la météo. À l’arrivée, les gens étaient très contents. Cette course reste un événement exceptionnel. »
Un nombre de participants plus bas qu’en 2016
11 000 inscrits avaient été annoncés. Il n’y a cependant eu que 9 020 partants, pour 8 923 finishers. En 2016, avec une météo plus délicate et une pénurie nationale d’essence à cause de la grève dans les raffineries, les coureurs n’avaient pas hésité à faire la route jusqu’à Millau et avaient été 12 000 à l’arrivée. De quoi faire reconnaître à Emmanuel Cachot une perte de vitesse.
« On aurait aimé qu’il y ait un peu plus d’inscrits, concède-t-il. C’est sans doute dû à la conjoncture, mais aussi au changement d’organisateur. On va retravailler pendant les deux prochaines années pour remotiver les coureurs à venir à Millau. » L’occasion donc d’officialiser la reconduction de la course pour 2020, à une date qui reste encore à définir.
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