Social : au Craisaf, on s’inquiète pour la bonne marche des activités

C’est par de nombreuses questions restées sans réponses que s’est achevée, il y a quelques jours, l’assemblée générale du Craisaf (Comité rouergat d’aide à l’insertion sociale par l’apprentissage du français) qui poursuit, comme son nom l’indique, des actions d’intégration et à d’insertion des étrangers résidant en France par l’apprentissage de notre langue.

L’association qui a fêté ses 25 ans en 2017, mène donc diverses actions. Celles-ci s’articulent autour d’ateliers d’alphabétisation, de lutte contre l’illettrisme et d’enseignement du FLE (Français Langue Étrangère). Ainsi, l’an dernier, ce sont au total 322 personnes qui ont participé à ces ateliers.

Parmi elles, grâce à cela, vingt-sept ont pu accéder à un emploi, et vingt autres à une formation qualifiante qui leur permettra ensuite d’accéder plus facilement à un emploi.

Des bénévoles impliqués

Le Craisaf compte actuellement une trentaine de bénévoles. Grâce à leur implication et leur dévouement, ils ont permis à l’association d’assurer tous les ateliers et les cours de différents niveaux dans les villes de Rodez et Onet-le-Château, où ils sont essentiellement dispensés.

Après avoir évoqué ce qui marchait bien au sein du Craisaf, Christian Rustan, son président, est revenu sur ce qui risquait d’entraver la bonne marche du Craisaf dans les années (mois ?) à venir.

Notamment la baisse des subventions qui lui sont attribuées, ainsi que le mécénat, en baisse également, « ce qui est plutôt préoccupant », a indiqué le président Rustan.

Autre sujet d’inquiétude, le nombre de bénévoles : « Seront-ils assez nombreux pour répondre à tous les besoins et trouveront-ils assez de salles pour organiser leurs cours ? »

Autant de questions qui n’ont pas encore trouvé de réponses.