Des consommateurs dénoncent les méthodes trompeuses de l’industrie alimentaire

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Le Bureau européen des Unions de consommateurs (BEUC) part en guerre contre les magouilles de l’industrie agro-alimentaire. Dans un rapport, il détaille des tactiques utilisées par des fabricants pour tromper le grand public. Et dénonce par là même le manque de règles européennes strictes.

Le BEUC souligne 3 pratiques qui enjolivent la qualité réelle des aliments et autres boissons. La première concerne la qualité de certains produits étiquetés « traditionnel » ou « recette de grand mère ». « Pourtant, nombre d’entre eux sont fabriqués de façon industrielle et bourrés d’additifs », alerte le bureau européen. Le consommateur, pensant acheter un produit naturel se trouve floué.

Autre élément, concernant cette fois-ci les boissons et autres produits laitiers qui mettent en avant les fruits sur l’emballage… alors qu’ils n’en contiennent que très peu ! « Le consommateur ne peut pas s’imaginer que dans une boisson ‘Ananas – coco’ ces fruits ne représentent même pas un tiers du produit », note le BEUC.

Dernière donnée, le fait que certains pains, biscuits, pâtes, pourtant étiquetés « complet » ou « multi-céréales » ne contiennent que peu (voire pas) de fibres.

Et ces exemples ne semblent pas rares puisque 10 organisations de consommateurs (dont l’UFC Que Choisir en France) ont repéré ces pratiques trompeuses. « Le problème vient principalement d’un manque de règles européennes qui définiraient dans quels cas les fabricants peuvent utilisent ces termes », s’insurge le BEUC. Pourtant, la loi européenne est très claire. « L’étiquetage et l’emballage alimentaires ne doivent pas induire le consommateur en erreur ». Des fabricants profitent donc de certains flous juridiques pour faire apparaître leurs produits comme étant de meilleure qualité qu’ils ne le sont réellement.

Le Bureau des unions de consommateurs demande donc :

– Des définitions européennes des termes communément utilisés sur les étiquettes, tels que « artisanal », « traditionnel » ou « naturel » ;

– Des seuils minimums de céréales complètes pour pouvoir utiliser les allégations « complet » et « multi-céréales » ;

– Des seuils minimums pour les produits qui soulignent sur l’avant de l’emballage certains ingrédients tels que les fruits ;

– L’indication sur l’avant de l’emballage du pourcentage des ingrédients mis en avant (tels que les fruits).

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Source : Destination Santé

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