Plus obèses, fumeurs et malades: la mauvaise santé des Américains ruraux

  • Les Américains vivant dans les grandes villes fument moins, sont moins obèses et ont un meilleur accès aux soins que ceux vivant dans les petites villes et en zones rurales
    Les Américains vivant dans les grandes villes fument moins, sont moins obèses et ont un meilleur accès aux soins que ceux vivant dans les petites villes et en zones rurales seanfboggs / IStock.com
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Relaxnews

(AFP) - Les Américains vivant dans les grandes villes fument moins, sont moins obèses et ont un meilleur accès aux soins que ceux vivant dans les petites villes et en zones rurales, selon plusieurs études publiées mardi.

(AFP) - Les Américains vivant dans les grandes villes fument moins, sont moins obèses et ont un meilleur accès aux soins que ceux vivant dans les petites villes et en zones rurales, selon plusieurs études publiées mardi.


La différence la plus criante concerne le nombre de fumeurs.

Au niveau national, le tabac a atteint un niveau bas historique, à la faveur de campagnes de santé publique et d'interdictions de la cigarette dans les lieux publics. Jamais aussi peu d'Américains adultes n'avaient fumé qu'en 2017, avec un taux descendu à 13,9%, selon la dernière actualisation de l'étude de santé publique gérée par les Centres de contrôle et de prévention des maladies. En 2016, le taux était encore à 15,5%, et il y a 50 ans, à plus de 40%.

Par comparaison, en France, 26,9% des 18-75 ans fumaient chaque jour en 2017 (aux Etats-Unis, sont comptés comme fumeurs ceux qui fument tous les jours ou certains jours).

Mais en dehors des villes américaines, ils étaient 21,5% de fumeurs, contre 11,4% dans les grandes zones métropolitaines (plus d'un million d'habitants).

Le fossé entre villes et campagnes était aussi important sur le stress; le diabète; l'exercice physique; ou l'accès aux soins, beaucoup d'habitants de zones rurales se plaignant du coût du système de santé, selon la même étude.

Loin des grandes villes, il y a souvent moins de médecins et d'hôpitaux.

Deux autres études parues mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), fondées aussi sur de grandes enquêtes sanitaires, s'intéressent à l'obésité.

Elles confirment que le nombre de personnes obèses a fortement augmenté entre 2001-2004 et 2013-2016, partout aux Etats-Unis. Sont considérées obèses les personnes ayant un indice de masse corporelle supérieur à 30. Au-delà de 40, l'obésité est qualifiée de sévère.

En zones rurales, 43% des habitants sont désormais obèses, dont 11,8% de façon sévère, un phénomène plus prononcé chez les femmes que les hommes. Dans les grandes villes, "seulement" 35% sont obèses. Au début du siècle, le taux était autour de 30% pour chaque catégorie.

Les enfants ne sont pas épargnés. Comme pour les adultes, l'obésité est plus forte chez les Noirs et les Hispaniques, et chez ceux dont les parents ont un faible niveau d'éducation.

L'obésité sévère est corrélée au lieu d'habitation: près d'un enfant sur dix en souffre en zones rurales. Le double du taux urbain.

Source : Relaxnews

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