Bosch : l’accord de transition sera-t-il signé d’ici le 4 juillet ?

  • Les dirigeants de l'usine Bosch sur le site d'Onet-le-Château lors de leur venue en début d'année.
    Les dirigeants de l'usine Bosch sur le site d'Onet-le-Château lors de leur venue en début d'année. PIXROD
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Joël Born

Depuis des mois, les partenaires sociaux négocient un accord de transition, préalable aux 14 M€ d’investissement annoncés par le groupe.

C’est un long, un très long feuilleton qui aura mobilisé les partenaires sociaux durant plusieurs mois. Après de longues discussions et d’importantes tensions, l’accord de transition souhaité par la direction, dans la perspective de la modernisation de l’une des deux chaînes de fabrication d’injecteurs common rail, est en cours de finalisation.

Une réunion de négociation dite « conclusive » s’est déroulée vendredi dernier.La direction a présenté les dernières moutures des deux accords (cadre et compteur temps collectif) afin de les soumettre à une signature qu’elle souhaite d’ici le 4 juillet au plus tard. Mais pour que l’accord soit applicable, il convient que l’un des deux principaux syndicats, à savoir Sud ou la CGT, soit signataire.

Un accord sans la CGT ?

La CGT a quitté, on le sait, la table des négociations. En l’absence de « véritable projet industriel », le syndicat n’a pas l’intention de signer l’accord de transition. « C’est un non ferme et définitif », confirmait, hier, l’un de ses représentants, Yannick Anglarès. Au contraire de la CGT, la CFE-CGC a déjà fait savoir qu’elle sera signataire « pour l’avenir du site de Rodez ». Pascal Raffanel explique la position des cadres.

« C’est un accord relativement imparfait, avec un manque de vision d’avenir. La direction allemande est très dure. Nous ne sommes pas en position de force. Nous ne pouvons pas prendre le risque de se voir refuser 14 M€ d’investissement.Sans cet investissement, 700 emplois seraient menacés d’ici 2019. »

Signataire, on peut penser que la CFDT (son représentant, Jean-Noël Cruilhe, n’était pas joignable, hier) le sera également. Mais c’est, assurément, le syndicat majoritaire Sud qui fera pencher la balance, d’un côté ou de l’autre. Rudy Martins, le secrétaire de Sud Bosch indiquait, hier, que la position de son syndicat n’est pas encore arrêtée. « Nous sommes toujours dans la négociation. Quelques points peuvent encore être modifiés. Notre avis final sera donné en concertation avec l’intersyndicale et les salariés. »

En attendant, un comité d’entreprise extraordinaire est programmé ce jeudi 28 juin.

Le commissaire interministériel attendu début juillet

Selon le porte-parole de la CFE-CGC, il s’agit principalement d’affiner quelques détails d’organisation et mesures locales. « Si le volume de chômage partiel devait augmenter de plus de 25 % par rapport aux prévisions actuelles, nous voulons nous remettre autour de la table de négociations », explique Pascal Raffanel.

L’actualité de l’usine Bosch se poursuivra mardi 10 juillet, avec la venue sur le site castonétois, du commissaire interministériel à la réindustrialisation, Jean-Pierre Floris.

Le représentant du gouvernement assistera notamment, ce jour-là, à un forum sur la diversification des activités. L’occasion pour la CFE-CGC de préciser que « le groupe Bosch s’engage à étudier et à identifier des productions de diversification permettant d’occuper 300 salariés (ETP) à l’horizon 2021. Des investissements pouvant aller jusqu’à 30 M€ sont estimés pour répondre à cette demande de nouvelles productions. »

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