Le musée Fenaille dévoile la civilisation pascuane

  • Les objets présentés proviennent du muséeQuai Branly-Jacques Chiracet d’une collection privée.
    Les objets présentés proviennent du muséeQuai Branly-Jacques Chiracet d’une collection privée.
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Du 30 juin au 4 novembre, le musée raconte l’île de Pâques à travers son histoire, la vie quotidienne des Pascuans ainsi que leurs arts.

Samedi, le grand public pourra enfin découvrir la nouvelle exposition estivale du musée Fenaille, " L’ombre des dieux ".

Cette " exposition, labélisée d’intérêt national ", est associée à deux autres expositions, " Les Bois parlants " à Figeac et " Le Nombril du monde " au Museum de Toulouse. Les trois ont pour fil conducteur l’île de Pâques.

Le musée ruthénois, spécialisé dans les statues menhir, s’est tout naturellement positionné pour la présentation des moai, ces statues de pierres qui contribuent à l’image de l’île de Pâques, située dans le Pacifique.

Aurélien Pierre, le directeur du musée qui a conçu cette exposition avec Catherine et Michel Orliac, chercheurs au CNRS et commissaires de l’exposition, n’est pas tombé dans la facilité. Derrière ces moai, il invite le public à découvrir toute une civilisation méconnue. " On a beaucoup parlé des mystères de l’île de Pâques, des extraterrestres, ce sont des balivernes ", expliquent, quant à eux, les chercheurs.

Exit donc les représentations fantasmagoriques pour une visite bien réelle, d’une civilisation qui l’est tout autant. Jusqu’au 4 novembre, le public pourra découvrir des pièces rares provenant du musée parisien Quai Branly-Jacques Chirac, " des objets qui racontent les compétences des hommes ", souligne Michel Orliac. Au fil des salles, le public découvrira des objets de la vie quotidienne, dont les fameuses pierres qui ont servi à sculpter les moai, mais aussi des appui-tête, des maquettes de pirogues, des hameçons. " Il faut savoir que l’île était vierge. Il n’y avait pas de plantes. Les Pascuans et les Polynésiens ont toujours eu comme préoccupation les plantes qu’ils transportaient d’une île à l’autre, dans l’archipel pour se nourrir ", ajoute Michel Orliac.

Dans les vitrines, des objets tels ces magnifiques " lézards " sculptés font état des croyances de ce peuple " uni par une religion, une langue et un territoire ". On y apprend que les Polynésiens étaient aussi des combattants. Grâce à une collection privée, on peut en effet admirer des sceptres ornés de visages, des reimiros, véritables attributs de pouvoirs des gens de l’aristocratie. L’exposition raconte aussi la vie quotidienne des Pascuans dans leurs petites maisons en paille, la rencontre avec les Européens comme Pierre Loti, ou les surréalistes, comme André Breton qui se sont inspirés de cet " art primitif ". Une exposition à voir et surtout à jumeler avec celle de Figeac et de Toulouse.

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