Les projets structurants font débat au conseil de Rodez Agglomération
Parc des expos, université, maison de la santé (et d’autres projets) ont suscité un riche débat entre les élus.
Le conseil d’agglomération de ce mardi 26 juin avait à se prononcer et donc à adopter les comptes de gestions et administratifs 2017.Des comptes qui n’ont guère fait débat alors que les projets structurants ont fait parler les élus.
Parmi ceux-là, le futur parc des expositions (à Malan). « Nous avons choisi un architecte sans connaître les tarifs, surtout que la note est salée », a interrogé le conseiller d’agglomération Jean-Luc Paulat. Christian Teyssèdre, le président de l’Agglo n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet. Il regrette en effet « qu’on ne puisse pas négocier directement avec les architectes. Mais la réforme de Macron permettra à partir de janvier de le faire », s’est-il réjoui.
En attendant, il faut attendre le 12 juillet pour tout savoir sur le futur proche de ce projet qui a plus de 10 ans d’ancienneté.
À vos agendas car le conseil d’agglomération sera entièrement consacré à cet espace situé entre Olemps et Luc-la-Primaube.
Quel avenir pour la maison de santé du Faubourg ?
Autre projet qui a retenu l’attention de l’assemblée, la future université Champollion. Jean-Louis Chauzy a annoncé l’engagement du conseil départemental sur ce projet « qui développe trois axes dont le développement de la recherche. Le Conseil départemental passera une délibération le 29 juin pour un engagement financier », a souligné l’élu.
La maison de santé, un peu en souffrance au Faubourg, a fait réagir plus d’un élu également. Les échanges ont porté sur « l’indexation des loyers », sur « le prix du mètre carré estimé à 9 €.»
Le débat a révélé deux visions opposées du fonctionnement des maisons de santé. Il y a des élus comme Jean-Luc Paulat qui veulent en faire « un dispensaire et des médecins salariés » et Marie-Claude Carlin qui invite « les professionnels de la santé à travailler le week-end pour désengorger les urgences. Il s’agit de leur demander une contrepartie. »
Christian Teyssèdre a été catégorique. « Nous sommes en concurrence avec d’autres maisons de santé et franchement, je ne peux pas leur demander ça », a-t-il asséné.